Sommaire

 

 

Nos familles se sont alliées en août 1928 par le mariage de Frank Auschitzky avec Madeleine Danglade.

 

 

 

LES DANGLADE  
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TOME XIV - La parentèle des Danglade de Bayonne.  

 

Autant l’avouer, leur passé était occulté.

Alors, asseyez-vous et écoutez-moi bien. Les Danglade étaient basques. Ils seront tilloliers à Bayonne, puis pilotes sur l’Adour et pêcheurs de baleines dans les mers du Nord. Dès la fin du  XVIIe siècle, à force de travail et de persévérance, ils s’élèveront dans l’échelle sociale et deviendront corsaires, puis capitaines de navires. Seuls maîtres à bord après le diable, ils y feront régner une discipline barbare, razziant l’ennemi jusqu’aux Amériques où ils feront souche. Mais la guerre de course prit fin avec les guerres de l’Empire. Les corsaires basques seront oubliés.

Dès 1792, Françoise Lacaze, après le décès de son mari, Martin Danglade, retournera à Libourne, avec ses trois enfants : Jean-Baptiste (7 ans), Hippolyte (5 ans) et Edouard (32 mois). Ils seront recueillis et élevés par leur oncle Gaston Lacaze (1768-1850). C’est un personnage étonnant. Négociant en vins et propriétaire, président du tribunal du commerce de Libourne, officier de la Légion d’honneur, décoré du Lys, il a pris une part active à la Révolution, puis il a été finalement arrêté sous la Terreur. Jugé par la Commission militaire, il a réussi à sauver sa tête. Le coup d’État du 18 brumaire fut généralement considéré comme la chance de revenir à un régime plus propice à la paix intérieure et donc à la bonne marche des affaires. Gaston Lacaze retrouvera la place et le titre de maire de Libourne, jusque-là supprimé. Il occupait les fonctions de président des administrateurs de la commune depuis mai 1798. Il dirigera le conseil municipal selon le système complexe de sélection des notabilités issu de la loi du 22 pluviose an VIII. Il sera conseiller général de la Gironde de 1825 à 1839.

Les Danglade, épaulés par leur famille maternelle et ses alliés, avec mordant et un brio hérité de leurs ancêtres corsaires, vont faire à Libourne une percée magistrale. Multipliant les unions avantageuses, achetant hôtels particuliers, négoces, vignobles et châteaux, ils jouiront de la considération de tous et seront couverts d’honneurs. leurs descendants feront, les années passant, de Libourne leur fief au sens littéral du mot. La plupart d’entre eux sont d’ailleurs rappelés par une rue dans la cité.

 

Dépôts :

·   A la Bibliothèque généalogique (cote 4° 265/R).

·   A la Bibliothèque municipale de Bordeaux (cote TR.AUS-XIV).

·   A la Bibliothèque municipale de Bayonne (cote GR 2392 FR).

·   Aux Archives départementales de la Gironde (cote SU 69/12).

·   Aux Archives municipales de Libourne (cote AM-920).

·   Au Centre généalogique du Sud-Ouest.

·   A l’Association des Descendants de Capitaines corsaires, à Saint-Malo.

Dont les adresses sont indiquées dans le chapitre "Localisation des dépôts"

 

Nous croiserons au cours de ce récit, d’autres personnages sortant de l’ordinaire, comme le subdélégué Proteau et le duc Decazes. Ils sont alliées des Danglade. Nous avons tenu à les évoquer.

 

Tome XV - "Le livre de raison du subdélégué J.F. Proteau".

Les Proteau font partie de la grande bourgeoisie libournaise. Ils sont alliés aux Danglade par Elisabeth, épouse de François Lacaze, grand-mère de Jean-Baptiste, Hippolyte et Edouard Danglade.

Jean François Proteau écrit son livre de raison. Nous en proposons le fac-similé dans le Tome XV. Une petite merveille à lire.

 

Dépôts :

·   A la Bibliothèque généalogique (cote 4B br 422H).

·   A la Bibliothèque municipale de Bordeaux (cote TR.AUS-XV).

·   Aux Archives départementales de la Gironde (cote SU 69/13).

·   Aux Archives municipales de Libourne (cote AM-920).

Dont les adresses sont indiquées dans le chapitre "Localisation des dépôts"

La transcription de cet ouvrage figure aussi dans le chapitre intitulé "Notre Histoire".

 

Tome XVI – Le duc Decazes.

Elie, (1780, Saint-Martin-de-Laye, près Libourne – 1860, Decazeville), a été ministre de la Police (1815), puis président du Conseil (1819) sous Louis XVIII. Partisan d’un régime libéral, il dut démissionner après l’assassinat du duc de Berry en 1820. Il a beaucoup fait pour Libourne. Il a créé, en Rouergue, des houillères, et la ville qui les abritait a pris le nom de Decazeville. 

 

Dépôts :

·   A la Bibliothèque généalogique (cote 4B br 422H)).

·   A la Bibliothèque municipale de Bordeaux (cote TR.AUS-XVI).

·   Aux Archives départementales de la Gironde (cote SU 69/12).

·   Aux Archives municipales de Libourne (cote AM-920).

 

Dont les adresses sont indiquées dans le chapitre "Localisation des dépôts"

 

 

Autre famille alliée étudiée :

 

Les AYGUESPARSSE.