Nos familles se sont alliées en juillet 1901 par le mariage d'Hermann Boué avec Angèle Auschitzky.
LES
BOUÉ
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Les Boué sont d’origine girondine.
Ils sont de confession catholique, même si certains de ses membres s’allient à des familles protestantes.
Le fait d’être Girondin et né dans la religion catholique est presque une originalité dans le grand négoce bordelais.
Jean Boué qui vient
à Bordeaux à la fin du XVIIIe siècle, est le fils d’un marchand
de Queyrac, en Médoc, entre Lesparre et Saint-Vivien. Lors de son mariage
en 1786, il est qualifié de courtier en marchandises sèches et habite rue
Hugla, paroisse Saint-Michel ; son frère Georges, aussi courtier, habite
dans la même paroisse, rue du Pont-Saint-Jean.La future n’est pas de famille
très illustre… elle s’appelle Jeanne Obscur. Son père est négociant à Libourne,
un de ses oncles, Pierre Lasserre, habite le même quartier, dans la rue commerçante
de
La future reçoit
Quanq il meurt, en 1842, il lègue à sa veuve une pension de 120.000 francs et la jouissance de sa maison de la place Royale : au total, les legs se montent à 156.000 francs sur une fortune mobilière de 871.918 francs. Les immeubles de Bordeaux montent à 6.918 francs de revenus, soit 138.000 francs de capital (dont 65.000 pour la maison de la place Royale). Les immeubles en Bas-Médoc représentent un capital de 178.650 francs, dont 80.000 pour le domaine de Le Pointon à Lesparre, 22.950 pour celui du Gua ou des Jurraslieux à Vendays et 30.000 pour les marais ou pacages à Soulac. Au total, c’est une fortune de plus d’un million.
En 1850, sa veuve, Jeanne Obscur, laisse, elle, une succession plus modeste, puisqu’elle n’est que de 197.147 francs toute en valeurs mobilières.
Les Boué on eu quinze enfants, parmi ceux-ci :
Le troisième, Pierre
Audibert, épouse en 1816, Jeanne Foussat, la fille d’un négociant de la rue
de
Des deux côtés, les parents donnent 100.000 francs à leurs enfants ; les Boué, 60.000 francs le jour du mariage et 40.000 à leur mort. Les Foussat, "quand ils voudront". La succession de Foussat père, en 1827, s’élève à 222.412 francs.
Pierre Audibert Boué était négociant en 1845 : il figure dans l’Almanach comme : "Boué, négociant, all. Tourny 31" et, en 1847, comme "Boué, même adresse, représentant", nom sous lequel on le désignait en famille. Sa femme meurt en 1856 laissant à ses quatre frères et sœurs 18.847 francs en valeurs mobilières, plus une maison 66, cours Tourny 40.000 francs, et le château de Bernones à Cussac, près de Castelnau-de-Médoc (120.000 francs).
Le couple n’avait pas d’enfant. Quand Pierre Audibert meurt en 1864, il laisse ses biens à son frère Pierre Bernard : 8.115 francs seulement.
Sa sœur Marie, dite
Laure, épouse, la même année que son frère, Jean-Baptiste Michel Lalande,
propriétaire, issu d’une famille de négociants. La future reçoit 50.000 francs
de ses parents. Le futur se constitue 1.000 francs en mobilier et divers immeubles.
Quand elle meurt en 1860, elle laisse 47.750 francs dont un tiers en compte
courant dans
Le cinquième enfant de Jean Boué et d’Elisabeth Obscur, Marie-Clarisse, épousa le notaire bordelais, Christophe Macaire.
Le sixième, Pierre Bernard, dit Titi, figure en 1815 dans la liste générale des négociants commerçants et amateurs de l’Almanach général de Bordeaux, sous la raison "Boué, draperies, rues des Faussets (Fossés?) et Vieille Corderie". Dont Christian Jules (son fils, Hermann, épousera Angèle Auschitzky) et Henriette, mariée à Hermann Klipsch, un magistrat issu d’une famille de négociants allemands.
La onzième, Ninette-Marie, épousera Raymond Devès qui s’illustrera dans le commerce avec les colonies françaises d’Afrique Noire.
Le treizième, Pierre-Chéri, officier de carrière, épousera Louise Mestrezat, autre importante famille des Chartrons.
Enfin, la quinzième, Marie-Marinette, épousera Jean-Auguste Dubos, négociant en vins.
Autres familles alliées étudiées :
Les OBSCUR