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Nos familles se sont unies en janvier 1829 par le mariage de Carl Ulrich (devenu à Bordeaux : Charles Henri) Auschitzky avec Eugénie Sourget.

 

 

 

LES SOURGET  
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Il s'agit d'une ancienne famille établie depuis la fin du XVIe siècle dans la petite ville de Meil­han (située dans le département du Lot & Garonne), appelée autrefois Meilhan-en-Albret, dont les membres étaient titulaires de la plus ancienne charge de notaire du pays, transmise successivement et sans interruption à leurs descendants.

 

Une tradition irrécusable atteste qu'un Sourget la possédait déjà sous le règne d'Henri IV. Au début du XVIIIe siècle, il semble qu'à l'occasion d'un décès, un frère ait hérité de l'étude notariale et l'autre d'une propriété sise à Noaillac, dépendant de la juridiction de Meilhan.

 

Eugénie Sourget descendrait de cette deuxième branche.

 

Pierre Sourget est qualifié de laboureur.

 

Sur ce terme qui n'est plus guère usité depuis la fin du XVIIIe siècle, on trouve maintes précisions dans les ouvrages historiques. Citons les suivants : "... il importe de remarquer que le terme de laboureur s'appliquait généralement, dans la termino­logie de l'époque, à ceux qui faisaient valoir leur bien eux-mêmes" 1 ; "... la population rurale (de l'Ancien Régime) n'est pas homogène : entre le journalier qui n'a que ses bras pour vivre et le riche laboureur qui loue ses services, il y a presque autant de différence qu'entre un savetier et un duc et pair..." 2 ; "C'était le titre de propriétaire. En effet, laboureur ne voulait pas dire journalier ou domestique, mais chef d'une propriété. Même les nobles étaient parfois mention­nés comme labou­reurs, terme usité à l'époque" 3. Enfin, ne peut-on faire mieux que de conseiller la lecture des pages 94, 95 et 96 du premier tome de l'excellent ouvrage de MM Goubert & Roche, sur les Français de l'Ancien Régime.

 

Dans le courant de la deuxième partie du XVIIIe siècle, la famille délaisse progressivement son rôle terrien. Elle s’établit à Bordeaux pour se lancer dans des activités plus commerciales qui vont l'assimiler to­talement à la bourgeoisie locale.

 

Naissent alors les instruments d'une nouvelle prospérité, le négoce des vins et la tonnelle­rie.

 

 



1 - André Delavenne. "Recueil généalogique de la bourgeoisie ancienne". 1954. p 106.

2 - Pierre Gaxotte. "La Révolution française". Fayard. p 43.

3 - Pierre Goubert & Daniel Roche. "Les Français de l'Ancien Régime". Armand Colin. Tome I. 1984.