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Nos familles se sont alliées en décembre 1964 par le mariage d'Hubert Auschitzky avec Maïten Brusaut.

Jeanne Meynier est l'arrière-grand-mère paternelle de Maïten.

 

 

 

LES MEYNIER  
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UNE FAMILLE QUI VOUS OUVRE LES PORTES DE LA VIE.

 

 

Nous commencerons cette saga, si vous le voulez bien, par Jean Meynier (1755-1856) cultivateur à la Brunerie (Haute-Vienne). Il ne savait ni lire et écrire. Il s’est marié deux fois. De son premier mariage il a eu 7 enfants, nous n’en connaissons que 4. Du second 8,  où nous n’en avons retrouvé que 2. Les autres sont-ils morts à la naissance ou en bas-âge ?

 

Celui de cette fratrie qui nous a semblé le plus intéressant est François (1822-1905) qui aura huit enfants Jeanne (1862-1945), Marie-Albertine (1864-1937), Louise (1865-1961), Alice (1867-1867), Albert (1869-1941) Lucie (1871-1920) et son frère jumeau Luc-Auguste, dit Léo (1871-1951), enfin Octave (1874-1961).

François, vers l’année 1858/59 fut lieutenant de marine et chef de poste de l’île de Gorée, lieu maudit chargé de mémoire de la traite des esclaves. Puis il sera le premier officier français, avec Protet, à occuper Dakar. Il en a été le premier chef des Services Administratif et son premier Maire.

François ruinera plus ou moins sa famille pour assouvir ses expériences sur l’atome.

 

Parmi ses huit enfants et leurs descendants, nous allons évoquer :

 

Son fils Léo, polytechnicien, de la même promotion que Marcel Bloch, dit Dassault, à Supaéro, divergeant d’opinion avec son camarade sur l’avenir de l’aéronautique : l’un était pour les avions (devinez lequel !) et l’autre pour plus légers que l’air, soit les ballons.

Lieutenant Colonel d’infanterie de marine ayant participé à la bataille de Verdun. Officier de la Légion d’honneur. Léo s’est distingué en inventant des armes de guerre.

 

Son petit-fils, John Dienes di Ikafavi (1928), a réussi à concrétiser les rêves de François et de Léo en allant travailler à Los Alamos sur la bombe à hydrogène, avec Teller, sous la direction d’Oppenheimer, et ensuite - avec un espoir déçu de Prix Nobel -  il a étudié la propagation des fissures dans la céramique qui sert entre autres dans les blindages.

 

Octave était général de brigade, grand officier de la Légion d’honneur. Il fut l’élève du Maréchal Pétain… puis professeur à Saint-Cyr du Général  de Gaulle.

Enfin, nous abordons leur frère, Albert, Officier d’Académie qui fut professeur de géographie au Prytanée National de La Flèche. Parmi ses 3 enfants, il convient de citer André, officier de la Légion d’honneur, commandeur des Palmes académiques, qui a été professeur d’histoire et géographie à Rennes. Sans oublier cependant Colette (1904-2003), l’une des filles d’Albert, administrateur civil au Ministère des Affaires Culturelles (à l’époque Direction des Beaux-arts) où elle s’occupait de la sauvegarde des Sites et Monuments Historiques, ce qui lui a permis de rencontrer André Gide. De 1959 à 1969, elle a travaillé directement avec André Malraux. A l’instar de Prosper Mérimée, qui en tant qu’inspecteur des Monuments Historiques avait comme attribution l’organisation des Célébrations Nationales, elle a occupé ces fonctions : défilés du 14 juillet, obsèques nationales (notamment celles du Maréchal Juin). Bien  qu’à la retraite, on a continué à faire appel à elle jusqu’en 1990 (… elle avait alors 86 ans). Elle était officier de la Légion d’honneur, des Arts et des Lettres et du Mérite.

 

Un grand nombre de la famille avait des dons artistiques. Nous n’en citerons que quelques uns :

 

Louise Meynier, fille de François, avait un vrai talent pour la peinture, d’où un certain  nombre de tableaux, malheureusement aujourd’hui disparus.

Lucie, autre fille de François,  était professeur de piano.

 

Yvette, deuxième fille d’André, femme de Germain Lafargue, est violoniste concertiste. Elle a joué autant sur les scènes parisiennes qu’à l’opéra de Marseille.

 

Pierre Brusaut (1902-1979), descendant de Jeanne Meynier, bien qu’officier, fut un excellent caricaturiste à Saint-Cyr, dans l’oflag XVII A d’Edelbach (Autriche) en tant que prisonnier de guerre, et dans les différents régiments où il a servi. Il était commandeur de la Légion d’honneur.

 

De nos jours, une descendante des Meynier, de la cinquième génération, a laissé des traces à La Flèche, en tant qu’artiste peintre, au Théâtre de la Halle au Blé et à l’église Saint-Thomas.

 

Ainsi les portraits qui constituent cet environnement parental qualifièrent –ils l’univers d’Albert, Octave et André Meynier qui baignèrent dès leur plus tendre enfance dans cette famille qui leur a ouvert les portes de la vie. Personnages hors du commun que seront évoqués dans « Notre Histoire ».


Tome XXIII – Le Général de brigade Octave MEYNIER, sa carrière, sa famille et son  panégyrique.

 

C’est par autorisation spéciale du Ministre de la Défense, en date du 4 mai 1992, que nous avons pu obtenir l’état des services de notre oncle, ceux-ci, conformément à la législation en vigueur ne pouvant normalement s’effectuer que 120 ans après la naissance de l’intéressé.