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Nos familles se sont alliées le 1er mai 1882 par le mariage de Gaston Bonifas avec Magdeleine Chénier Ducharpreau.

   

 

LES CHÉNIER DUCHARPREAU  
Accès remerciements Chronique familiale des Chénier Ducharpreau Arbre généalogique des Chénier Ducharpreau Alliances des Chénier Ducharpreau Maison des Chénier Ducharpreau

 

 

Au XIXe siècle, dans la vie courante, ils sont DUCHARPEAU après avoir été, au XVIIIe, du CHARPREAU.

Adrien Ducharpreau, en 1689, avait épousé Radegonde Belhoi, fille du seigneur de la Peyre, procureur au présidial de Poitiers. Dans le contrat de mariage de son fils, il est "Adrien Chénier, écuyer, seigneur du Charpreau, doyen des conseillers au présidial de Poitiers et assesseur du Prévost". Nous connaissons ses armes. Les Chénier ont une branche installée en Languedoc, dont le diplomate célèbre par ses fils, André et Marie-Joseph. Leur fils, Jacques-Adrien, avocat au parlement de Paris, est venu à Brein (propriété de sa mère ?), paroisse de Saint-Pierre-d’Eyrans, sur la Dordogne, un peu en amont de Sainte-Foy-la-Grande. C’est un gentleman-vigneron qui vend son vin à Gabriel Ferrière qui commerce à Amsterdam. Il lui écrit en 1742. Les Ferrière sont presque voisins, habitant un peu en aval de Sainte-Foy, à Saint-Antoine-de-Breuilh. Des familles qui se connaissent. Cet ancien avocat épouse Jeanne Lafargue en 1727, fille d’un bourgeois négociant de Bordeaux, Arnaud Lafargue. Lui-même fils d’un notaire royal de Bordeaux. Le ménage vit d’abord en Dordogne, où naît en 1749 Marie-Thérèse, religieuse ursuline sécularisée vivant chez sa mère, en 1795, 36 rue Bouquière à Bordeaux. Elle dut faire sa déclaration de soumission à la République, recueillie par le maire de Bordeaux… Jean Ferrière-Colk. Le fils de l’avocat, Bernard, naît en 1758 ; se marie en 1790 ; reçoit en dot une propriété à Talence de son oncle Lagargue. Son épouse appartient à une famille intéressante.

Marie-Julie est la fille de Pierre Chicou-Fonroque, seigneur de Bonnefauzie, à Grézillac, originaire de Moulon, directeur de la chambre de commerce de Bordeaux. Ce négociant, anobli en 1745, a été consul de la bourse de 1768 à 1754. Les Barreyre descendent par les femmes des Delbreil et des Lussy venus du Gers à Bordeaux au XVIIIe siècle. On trouvera les Lussy, en 1789, dans les états de la noblesse de Bordeaux. La future reçoit une belle dot de son oncle Nicolas Barreyre, écuyer, demeurant aux Chartrons où, avant lui, habitaient les Lussy. Bernard, épaulé par son beau-père et par les Barreyre, est négociant. Devenu veuf, Bernard épousera en 1798 Catherine Clémentine Fiton, dont la mère, Marie Chicou, était la sœur de sa première épouse. Bref, il épouse sa nièce par alliance. Les Chicou sont envoyés à Stettin pour étudier le commerce de la Baltique. Bernard revendra une maison à Pereira, l’agent de change, dont les deux fils (devenus Péreire) feront tant parler d’eux à Paris et à Arcachon. L’ex-beau-père de Bernard, le grand-père de sa nouvelle épouse, Pierre Chicou, fait une belle dot à cette dernière. Il habite 71 façade des Chartrons, où il meurt en 1799… dans la maison que sa descendante, Magdeleine Bonifas, achètera en 1900 ! Bernard vendra Talence pour s’installer à Tizac dans le domaine de Marjosse. Une ravissante maison, fin XVIIIe, construite par Louis, ou ses élèves, dit-on encore à Tizac, où on l’appelle "le château Ducharpreau".

Marjosse fut le bonheur pour cette famille. Fils de Bernard et Clémentine, Jacques Clément y vivra et y épousera en 1822 (ou 24) Clémentine Vitrac, issue d’une famille de négociants de Libourne, mais originaire de Moulon, alliée aux ancêtres, par les femmes, de Pierre Chicou. De plus, la branche Vitrac, représentée aujourd’hui par les Lemaignan, descend d’un mariage intervenu vers 1800 avec une demoiselle Ducharpreau (que nous n’avons pu identifier)… Il n’y a pas de hasard dans les mariages de nos familles !

 

Les ascendants d’Adrien-Nicolas, le père de Magdeleine, plongent depuis deux siècles quand il naît, dans le commerce bordelais et dans les vignobles des rives girondines de la Dordogne. Quelques uns de ses ancêtres se sont aussi illustrés parmi leurs pairs.

 

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De ses origines, Magdeleine ne fait jamais étalage. Plus, elle n’en parle jamais à quiconque… SOYONS FRANCS : LES CONNAISSAIT-ELLE ?

 

 

TOME VI - Les ancêtres de Magdeleine Chenier-Ducharpreau