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Nos familles se sont alliées en janvier 1854 par le mariage de Félix Bonifas avec Eugénie Auschitzky.

 

 

 

LES BONIFAS  
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Les Bonifas sont d’une famille de profonde tradition protestante.

 

Elle cousine avec la branche cévenole (d’Anduze), dont trois pasteurs marqueront le monde protestant :

 

• César : études à Genève. En 1820, à 26 ans, il est pasteur à Grenoble. En 1841, il est professeur d’exégèse et d’hébreu à la Faculté théologique protestante de Montauban, bientôt il en sera doyen. Il a épousé Zélia Guizot, cousine germaine de François Guizot, historien et homme politique de premier plan, qui a été professeur d’Histoire moderne à moins de 25 ans par la faveur de Fontanes qui disait en parlant de lui : « Ces protestants, on ne les fait jamais céder ». César eut huit enfants dont deux furent pasteurs :

• Samuel (1826-1874) : professeur de théologie et d’hébreu à Montauban,

• François (1837-1878) : études de théologie à Montauban, de philosophie à la Sorbonne, docteur en théologie et philosophie. A 29 ans, il est professeur à Montauban. Ses étudiants lui vouent affection et admiration. Directeur de la Revue de Théologie, il fait autorité. Son épouse, née Valloton, est la belle-sœur d’Henri de Vernejoul, aumônier militaire protestant. Il laisse deux filles dont une épousera, en 1889, Georges de Vernejoul, médecin militaire, et deux fils : un conseiller d’Etat, Ernest, et un pasteur, Henri.

 

Paul Bonifas est né en 1788 à Labessonnie, entre Castres et Lacaune, dans une famille de bourgeois. Marié à Marguerite Azemar, nous le retrouvons en 1820 receveur des Contributiond indirectes à Sain t-André-de-Cubzac. A la retraite, il crée à Cadillac une maison de négoce en gros de vins et bois et mêne bien ses affaires.

 

Ses filles (restée protestantes) épouseront en février 1844, les deux frères Droz, eux aussi d’une famille protestante.

 

Son fils, Félix, a été élevé dans la religion catholique qui était celle de sa mère. Il épousera en 1854, à Notre-Dame, Eugénie Auschitzky, catholique par sa mère, née Sourget, tandis que son père, Charles Auschitzky, est luthérien : fils, frère, gendre et beau-frère de pasteurs luthériens établis en Prusse et en Russie.

 

Désormais, par cette alliance, la branche tarnaise des Bonifas devient catholique à part entière

Dans la suite EUGENIE AUSCHITZKY ET SA FAMILLE, on peut lire :

 

Tome V – La Mémoire des Bonifas.

 

Ce volume vous contera notamment l’histoire d’Eugénie Auschitzky, la fille aînée de Charles Auschitzky, remarquable par son sens du devoir et ses qualités de femme d’affaires.

Ainsi que de ses deux enfants :

Félix,  qui a été l’un des fondateurs du Syndicat des négociants en vins et spiritueux de la Gironde ; conseiller du Commerce extérieur de la France ; membre du Comité directeur de la foire de Bordeaux ; membre fondateur de l’Office du Maroc.

Jeanne, mariée à Jean-Michel Alaux, est membre de 8 générations de peintres de réputation internationale. Un hommage sera rendu à cette famille, en 1991, au Grand-palais.

 

Une de ses petites-filles, Geneviève, unira sa famille aux Ferrière, une longue dynastie de courtiers maritimes. Jean Ferrière a été maire de Bordeaux au XVIIIe siècle.

Tandis que son autre petite-fille, Marie-Thérèse, épousera Antoine Trabut-Cussac, dont le père était vice-président de la Chambre de Commerce de Bordeaux, et le petit-fils du célèbre armateur Henri Bordes.

 

Tome VI – Les Ancêtres de Magdeleine Chenier-Ducharpreau.

 

Il s’agit de la famille de Paul Bonifas, l’époux de d’Eugénie Auschitzky.