LES
EIFFEL
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Nous ne sommes pas apparentés avec les EIFFEL, ni de près, ni de loin, mais ils sont depuis toujours nos meilleurs amis. Des amis intimes. D’ailleurs, le bâtonnier Larnaudie, mari de l’arrière-petite-fille de Gustave, est le parrain de mon fils, Bertrand.
Nos relations remontent
à la construction du pont métallique sur
Il était célibataire
et il fréquenta à cette époque les meilleurs salons bordelais. Là, il fit
la connaissance de François Léopold FLINOY, mon arrière-grand-père, qui sera,
lui aussi, considéré comme un génie : Gustave est connu comme un des plus
grands spécialistes mondiaux de la construction métallique. Il est l'auteur
de
Pendant l'édification du siège social du Phénix, 33 rue Lafayette à Paris (aujourd'hui, siège et direction générale d'AREVA) et de l'hôtel particulier qu'il se fait bâtir rue Lafitte, il loge rue Rabelais chez Gustave, son ami intime.
Mais Gustave Eiffel se laisse entraîner dans l'affaire du canal de Panama. Il préfère un temps s'éloigner de Paris, et charge Léopold de lui trouver quelque chose dans le bordelais dont il conserve un si bon souvenir. Ce dernier lui suggère Vacquey, à Salleboeuf, qu'il achètera pour son fils Edouard. Cette propriété est mitoyenne de Milon, que mon ancêtre va acquérir sur la lancée pour rester voisins.
Mais l'inactivité pèse
sur ces deux hommes. Comme ils sont de grands collectionneurs, ils passent
de longs moments à chiner les meubles et tableaux les plus rares, non seulement
dans la région mais aussi à l'étranger. Ils en acquirent tant que les vastes
greniers de Vacquey furent rapidement remplis et même débordèrent, tandis
que Flinoy acheta dans les environs de
© Hubert AUSCHITZKY