Chronique familiale de
Joannis I
de LOHOBIAGUE
Ils comptent parmi les capitaines de
corsaires qui ont le plus marqué l’Histoire du Pays Basque.
Les corsaires basques
firent du golf de Gascogne un véritable « nid de vipères » au dire
des Anglais.
Il n’est pas une période
de guerre maritime où la côte basque n’ait armé une quantité innombrable de
corsaires. Du commencement du Moyen-Âge à 1813, on peut les compter par
centaines.
Le nombre de prises
faites par leurs navires est si élevé que
Quelques-uns des
corsaires mis à la mer étaient de fort tonnage avec une puissante artillerie et
un nombreux équipage, mais c’est l’exception. La plupart étaient de 50 à 100
tonneaux, et on en voit beaucoup qui sont de simples trincadoures sans canon et
montées par 8 ou 10 hommes. On comprend que le rayon d’action de ces derniers
ne paraît pas être bien étendu et quoique leur audace fût extrême, ils ne
pouvaient faire beaucoup de mal à l’ennemi. Cependant certains d’entre eux se
distinguèrent, et les noms de leurs commandants jouirent bientôt d’une sorte de
célébrité locale.
C’est le cas des Lohobiague,
tous issus de capitaines de navires, alliées aussi aux importantes familles
Haraneder qui ont tant marqué l’histoire de Ciboure et de Saint-Jean-de-Luz.
Les recherches effectuées
sur les registres de Ciboure et de Saint-Jean-de-Luz, d’une part, et la
possibilité de lire les documents anciens, datés de 1600 ou même plus anciens,
d’autre part, ont permis à Alfred Lassus, l’historien des corsaires basques, de
procéder à quelques recherches sur les Lohobiague. Il précise cependant que,
s’agissant des registres de Ciboure, il y aura lieu de verser des larmes en
constatant que pour celui allant de 1656 à 1695, s’il reste la reliure, tous
les feuillets sont partis en fumée, car un garde champêtre de la ville allumait
le feu pour le chauffage avec lesdits feuillets ! Il a cependant vu toutes
les minutes des notaires anciens des deux villes, mais il ne lui a pas été
possible de tout relever dans les centaines de liasses consultées… D’autres
Lohobiague restent à découvrir !
… Mais voici le résultat
de nos propres recherches. Il faut avouer qu’elles ont été difficiles
et semées d’embûches :
L'histoire de Joannis et
de ses descendants a été établie sur 15 générations.
Génération 1
Sosa : 2 272
Joannis I de LOHOBIAGUE voit le jour à une date
inconnue.
Il est le fils légitime de parents non connus.
Il épouse Marie de HIRIGOYEN, la fille légitime de parents non connus.
Ce couple aura trois enfants :
-Marsans I né à une date inconnue.
-Joannis II né à une date inconnue.
-François né à une date inconnue.
Joannis I. de LOHOBIAGUE est décédé le lundi 20
décembre 1649.
Note : Il reste à trouver
l'ascendance de ce Joannis de Lohobiague.
Dans l'acte de mariage, il
est dit fils de Miguélénéa de Ciboure. Or, était en 1645, sieur jeune de la
maison Miguélénéa de Ciboure, Joannis (dit aussi Bouton) Detcheverry marié à
Marie de Hirigoyen. Veuf, il se remaria à Marie Daguerre, veuve de Miguel de
Harrabillague. Bouton, de sa première union, eut plusieurs enfants dont Joannis
Detcheverry, l'héritier, marié à Marie Despuyeaux, Joannes Detcheverry, marié
avec contrat de 1661, à Joanta de Harrabillague Marie Detcheverry, mariée aussi
avec contrat de 1661, à Joannis de Harrabillague. Joanta et Joannis de
Harrabillague étant fils et fille de Marie Daguerre, deuxième épouse dudit
Bouton Detxheverry. Furent témoins à ce double mariage, Marsan I et Joannis II
de Lohobiague. Il existait donc un lien de parenté entre les Lohobiague et les
Detcheverry de la maison Miguélénéa de Ciboure. Mais quel était ce lien ?
En 1645 Joannis dit Bouton
Detcheverry est dit sieur jeune (et non héritier) de cette maison et il a pour
épouse Marie de Hirigoyen qui devait, elle, en être l'héritière. Par ailleurs
Joannis I de Lohobiague avait aussi pour épouse Marie de Hirigoyen, peut-être
native de Miguélénéa et, le 20 décembre 1649, cette dernière était veuve. Dans
un acte du 24 mai 1670 (ADPA III E 4403-1) est cité Marsans de Lohobiague, bourgeois et marchand de
Ciboure, fils de feue Marie de Hirigoyen. Il testa le 8 juin 1670. Le
"dénominateur" commun pourrait être, par suite, cette branche de
Hirigoyen, car aucune autre information ne permettrait de justifier que ledit
Joannis I de Lohobiague était fils de "Miguélénéa".
Or Joannis I de Lohobiague
était beau-frère de Joannis de Harrabillague marié à Marie Detcheverry. Faut-il
déduire que Joannis II de Lohobiague et Marie Detcheverry étaient issus de la
même mère. Que ladite Marie de Hirigoyen fut épouse en premières noces de
Joannis de Lohobiague et en deuxième de Bouton Detcheverry. Ceci pourrait
justifier que, lors du mariage du 19 janvier 1687, ledit Joannis II de
Lohobiague, époux, était dit fils de Miguélénéa.
D'où, par déduction, au
moins trois fils.
Alfred Lassus.
Génération 2
1
Marsans I de LOHOBIAGUE voit le jour à une date
inconnue.
Il est le fils légitime de Joannis I de LOHOBIAGUE et de Marie de HIRIGOYEN.
Marsans sera bourgeois et marchand de Ciboure.
Il épouse Marie de HARANEDER, la fille légitime de Joannis de HARANEDER et de Marie de LASTIRIE.
Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.
Il s'est marié avec contrat du 21 octobre 1656.
Note :Nous ne nous sommes pas
intéressé à sa descendance.
2 - Sosa : 1 136
Joannis II de LOHOBIAGUE voit le jour à une date
inconnue.
Il est le fils légitime de Joannis I de LOHOBIAGUE et de Marie de HIRIGOYEN.
Il épouse Marie de LARRALDE, la fille légitime de Pierre LARRÉTÉGUY et d'Isabelle CARACOITZ.
Ce couple aura un enfant :
-Joannis III né à une date inconnue.
Note : Il est impossible
d'affirmer ce mariage. Dans les registres paroissiaux de Ciboure, les baptêmes
ne sont enregistrés qu'à partir du mois de décembre 1637, car les troupes
espagnoles avaient occupé d'octobre 1636 à octobre 1637 six paroisses
frontalières, dont Ciboure. Les registres antérieurs avaient donc été détruits pendant
cette occupation.
3
François de LOHOBIAGUE voit le jour à une date
inconnue.
Il est le fils légitime de Joannis I de LOHOBIAGUE et de Marie de HIRIGOYEN.
François sera célèbre armateur.
Il épouse en 1648 à Saint-Jean-de-Luz Jeanne de HARANEDER, la fille légitime de
parents non connus.
Ce couple aura un enfant :
-Joannis V né à une date inconnue.
Note : Il s'est marié avec contrat du 23 décembre 1648
Il fit édifier en 1630
Génération 3
2.1 - Sosa : 568
Joannis III de LOHOBIAGUE voit le jour à une date
inconnue.
Il est le fils légitime de Joannis II de
LOHOBIAGUE
et de Marie de
LARRALDE.
Il épouse Marie d'ASPOROTZ, la fille légitime de parents non connus.
Ce couple aura un enfant :
-Joannis IV né à une date inconnue.
Joannis I. de LOHOBIAGUE est décédé le dimanche
20 août 1684.
Note : "Le vingtième jour du
mois d'août mil six cent quatre vingt quatre a été enterré dans la sépulture de
Chirounéa Johannis de Lohobiague, de Chirounéa, décédé ayant reçu les
sacrements de pénitence et d'extrême onction Témoin: Harisillague,
bourgeois.".
Archives municipales de
Saint-Jean-de-Luz.
3.1
Joannis V de LOHOBIAGUE voit le jour à une date
inconnue.
Il est le fils légitime de François de LOHOBIAGUE, célèbre armateur et de Jeanne de HARANEDER.
Il épouse en 1704 Marie Sol de HIRIGOYEN, la fille légitime de
parents non connus.
Ce couple aura un enfant :
-Marsans II né à une date inconnue.
Génération 4
2.1.1 - Sosa : 284
Joannis IV de LOHOBIAGUE voit le jour à une date
inconnue.
Il est le fils légitime de Joannis III de
LOHOBIAGUE
et de Marie
d'ASPOROTZ.
Joannis sera marinier et pilote.
Il épouse le dimanche 19 janvier 1687 à
Saint-Jean-de-Luz Marie d'ELÇAURDY, la fille légitime d'Alamana (Martin) DELÇAURDY et de Marie JAURÉGUY.
Ce couple aura un enfant :
-Martin né en 1691.
Note : Témoins : Joannis
d'Elçaurdy, frère de la mariée ; Miguel de Galerie (il faut lire Gaberie, car à
Ciboure il y eut un capitaine de navire Gaberie).
3.1.1
Marsans II de LOHOBIAGUE voit le jour à une date
inconnue.
Il est le fils légitime de Joannis V de LOHOBIAGUE et de Marie Sol de HIRIGOYEN.
Il épouse N... de HARANEDER, la fille légitime de parents non connus.
Ce couple aura un enfant :
-N... née à une date inconnue.
Note : Il hérite de
Génération 5
2.1.1.1 - Sosa : 142
Martin LOHOBIAGUE voit le jour le dimanche
11 novembre 1691 à Saint-Jean-de-Luz.
Il est le fils légitime de Joannis IV de
LOHOBIAGUE,
marinier et pilote et de Marie d'ELÇAURDY, âgée de 31 ans environ.
Martin sera maître tonnelier.
Il est baptisé à Ciboure, le 13 novembre 1691.
Il épouse le mardi 27 novembre 1725 à Bordeaux Marguerite SEMPÉ, la fille légitime de François SEMPÉ et de Catherine POUGET.
Contrat de mariage de Martin Lohobiague
6e
may 1725
LOHOBIAGUE
ST PE
Au nom de Dieu Soit
(?)
Toute presente et
avenir que aujourdhuy sixième du mois de may mil sept cens vingt cinq apres
midy. Par devant les notaires royaux à Bordeaux soussignés furent presents
Sieur Martin Lohabiague maître tonnelier demeurant au lieu des Chartrons
parroisse St Remy fils légitime de feu Jean (c'est
Joannis) Lohabiague et Marie Delsordy d'une part et Marguerite Simpé habitante
dudit Chartron et parroisse St Remy fille légitime de Sieur François Simpé
aussi maître tonnelier et de Catherine Pouget ses père et mère d'autre,
procédant le dit Sieur Lohobiague de son autorité comme majeur maître de ses
droits et par la puissance paternelle et du consentement de sa mère ainsy qu'il
a déclaré et à laquelle il promet faire approuver et valider les présentes à
peine de nullité de ses autres parens et amis et ladite Simpé du consentement
de ses père et mère icy présens et autres ses parents et amis.
Entre les dits
Lohobiague et Simpé promis soy prendre l'un l'autre pour mary épouse et entre
eux solenniser le St Sacrement de mariage en face de notre Sainte Mère Eglise
Catholique apostolique romaine quand l'un en sera requis par l'autre à peine de
lourd dépans et domages et interets. En faveur et en contemplation du dit
mariage et pour ayde a en supporter les charges le dit Sempé et la dame Pouget
père et mère a la future épouze ont constitué ce conjointement et par moitiée à
la demoiselle Sempé leur fille future épouze pour porter en dot au futur
époux..... douze linceuls (il s'agit de
draps de lit), trois dousaines de serviettes, trois napes, douze essuimains,
un lit composé d'un chalit de bois de noyer fonsé haut et bardé avec paillasse
matelas, cette brancier (couette?)
remplie de plume, une couverte de laine, une contrepointe indienne, une
garniture de (?) vert bordé d'un ruban de la même couleur fait a feston, plus
un cabinet en bois de noyer à deux portes avec un tiroir au milieu fermant à
clefs, une table tornée(?) de bois de noyer plus un vescliaire de bois de
sapin, plus huit assiettes quatre plats le tout détain, plus une bassine de
cuivre jaune, deux poilons aussi de cuivre jaune de moyenne grandeur. Deux
cuilleres, un friquet. Une paire de flanbaux détain, et une autre de fonte, une
poille et une grille. Une pèle de fer, un rachaut de cuivre. Une broche un
chaufelit de cuivre rouge, une père de fers a lisser, une paire de chenets de
fonte. Un miroir de moyenne grandeur à cadre de bois de noyer. Douze cuillers
détain. Douze chaises de paille et douze fourchettes dassier (d'acier?). Tous lesquels effets et
meubles sont de la valeur de trois cens livres. Et outre les susdits meubles
les dits Sepré et Pougé ont constitué à leur ditte fille conjointement et par
moitié comme dit en la forme de six cens livres en argent pour la dite future
épouze porter en dot au futur époux lesquels meubles et effets lesdit Sempé
promettent bailler et délivrer au futur époux quinze jours avant la dite noce
et la dite somme de sic cens livres ce promettent la payer au dit futur époux
en argent contant à savoir trois cens livres aussi quinze jours avant la noce
et les autres trois cens livres un an après l'impartition de la bénédiction
nuptiale. Et ce pendant l'interet courra jusque au payement, et en recevant
tout les dits susdits meubles et effets et susdite somme de six cens livres le
tout constitué sera tenu le futur époux en donner quittance et le tout
reconnaitre et assigner comme il les reconnait.
Et assigne dès a
présent sur tous (?) chacun de ces biens meubles et immeubles présents et
avenir en faveur de la dite future épouze, laquelle dite somme de six cens
liards sera propre a la future épouze et de nature d'immeubles et reversible à
celle. Et aux (?) de son (?) et legue gaignera le survivant sur lesdits biens
du premier décédé la somme de deux cens livres a dagensement (?) de laquelle
somme ils se font don et donnation lun a lautre par ces presantes se sont les
dits futurs époux associés a moitié d'acquets que Dieu leur faira la grace de
faire pendant leur mariage lesquels seront et appartiendront aux enfants qui en
seront procréés saufs de lusufruit et jouissance reservé au survivant du total
desdits acquets et de pouvoir avantager tels ou tel de leurs enfants que bon
leur semblera chacun de sa moitié desdits acquets, et ou il ny auroit denfant
pourront chacun desdits epoux disposer de sa moitié d'acquet en faveur de qui
bon leur semblera l'usufruit et jouissance néanmoins réserve au survivant sa
vie durant du total desdits acquets sans estre tenu de donner caution.
Toutes lesdites bagues
et autre bijoux qui seront donnés à la future épouze par le futur époux huit
jours avant et après les noces seront a elle propre pour en disposer a son
plaisir et volonté. Et pour l'execution du contenu cy dessus lesdites partys
contractantes ont obligé (suivent quatre
lignes que nous n'avons pas su transcrire) appartiendra. Fait et passé au
dit lieu des Chartrons en demeure dudit Sempé le dit jour mois et an que
dessus. Le dit Sempé père a déclaré ne savoir signer de ce par nous interpellé.
Suivent les autres signatures.
Acte du mariage de Martin Lohobiague
L'an mil sept cent
vingt cinq, le vingt septième jour du mois de novembre, après la célébration
des fiançailles faites entre Martin Lohobiague maître tonnelier et Marguerite
Sempé, tous deux habitants de cette paroisse, après la célébration des bans
sans qu'il y ait paru aucune opposition n'y empèchement, les autres formalités
prescrites et actuellement observées, je soussigné ayant reçu leur mutuel
consentement et leur ay imparti la bénédiction nuptiale en présence de François
Boderie, Jean Boderie parrain de l'épouse, Antoine Labat, Joseph Bio, lesquels
témoins informés des peines portées par les déclarations du Roy contre ceux qui
attestent faux dans les faits du mariage ont certifié que les époux étaient de
la susdite paroisse, (?) catholiques et libres à contracter lesquels ont signé
avec moy.
Archives municipales de
Bordeaux GG 681 1730
Martin Lohobiague et Marguerite Sempé auront
deux enfants :
-Marguerite née en 1734.
-Jeanne née en 1739.
xxx
Le même jour son épouse Marguerite meurt, Martin est âgé de
47 ans.
Martin LOHOBIAGUE est décédé le dimanche 6
septembre 1767, à l'âge de 75 ans, à Bordeaux.
Il est inhumé le lendemain à Bordeaux.
Note : "Le treizième jour du
mois de novembre mil six cent quatre vingt onze a été baptisé par moy curé,
Martin de Lohobiague fils de Joannis de Lohobiague, marin de grande passe et de
Marie d'Escaurdy (Elçaurdy) sa femme, né avant-hier. Le parrein a été Martin
d'Escauroy (Elçaurdy), marinier, et la marreine Marie de Hourgues, par moy
curé.
Archives départementales
des Pyrénées-Atlantiques.
"Martin Lohobiague
veuf de. (Marguerite Sempé), âgé d'environ soixante quinze ans, est décédé le
six septembre mil sept cent soixante sept et a été inhumé le lendemain dans
cette église (Saint Rémi) en présence des soussignés." Suivent des
signatures, dont celle de M. Hazéra, vicaire de Saint Rémy.
Archives municipales de
Bordeaux GG 687 2399.
3.1.1.1
N…. de LOHOBIAGUE est née à une date
inconnue.
Elle est la fille légitime de Marsans II de
LOHOBIAGUE
et de N. de
HARANEDER.
Elle épouse N…. de BOQUETON, le fils légitime de parents non connus.
Ce couple aura un enfant :
-Geneviève née à une date inconnue.
Génération 6
2.1.1.1.1 - Sosa : 71
Marguerite LOHOBIAGUE est née le lundi 22
novembre 1734 à Bordeaux.
Elle est la fille légitime de Martin LOHOBIAGUE, maître tonnelier, âgé
de 43 ans et de
Marguerite SEMPÉ, âgée de 29 ans.
Baptême : Elle est
baptisée le 24 novembre 1734 à Saint-Seurin de Bordeaux.
Acte de baptême de Marguerite Lohobiague
L'an mil sept cent
trente quatre, le vingt quatre novembre a été baptisée Margueritte fille légitime
de Martin Loubiague, charpentier de barriques, habitant des Chartrons, paroisse
de St Rémi, et de Marguerite Saintpé, Ses père et mère. L'enfant est née le
vingt deux du même mois, a été parrain Joseph Rion charpentier de barriques,
habitant des Chartrons, paroisse de St Rémi et marraine Marguerite Béjade
habitante de Bordeaux, paroisse de Ste Eulalie.
Archives municipales de Bordeaux GG 765 586
Saint-Seurin
Sa mère meurt le 1 avril 1739, Marguerite est
âgée de 4 ans.
Elle épouse le mercredi 27 octobre 1756 à
Bordeaux Antoine
BARADE,
tonnelier, le fils légitime de Barthélémy BARADE et de Catherine TOUPIN.
Ce couple aura quatre enfants :
-Jeanne née en 1763.
-Jeanne-Thérèze née en 1770.
-Martin né à une date inconnue.
-Barthélemy né à une date inconnue.
Le 11 septembre 1790 son époux meurt, Marguerite
est âgée de 55 ans.
Décès :
Le dit jour, il a été remis un procès-verbal fait par le
commissaire aux décès duquel il résulte que Marguerite Lohobiague, âgée
d’environ quatre vingt six ans, native de Bordeaux, célibataire (c’est faux, elle est veuve), fille de
défunts Lohobiague, tonnelier, et Marguerite Sempé ; est décédée ce matin à six
heures, rue de
Archives
municipales de Bordeaux 3E 90 1123
2.1.1.1.2
Jeanne de LOHOBIAGUE est née le dimanche 29
mars 1739 à Bordeaux.
Elle est la fille légitime de Martin LOHOBIAGUE, maître tonnelier, âgé
de 47 ans et de
Marguerite SEMPÉ, âgée de 34 ans. Sa soeur vivante est Marguerite (née en 1734).
Jeanne de LOHOBIAGUE est décédée le mercredi 1
avril 1739, à Bordeaux.
Sa mère meurt le même jour, à la suite de
l’accouchement..
Note : Elle a été ensevelie avec sa mère.
3.1.1.1.1
Geneviève de BOQUETON est née à une date
inconnue.
Elle est la fille légitime de N... de BOQUETON et de N... de LOHOBIAGUE.
Elle épouse Dominique, dit Moco de HARANEDER, le fils légitime de Jean-Peritz de
HARANEDER.
Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.
Note : Elle est l'héritière de
Génération 7
2.1.1.1.1.1
Jeanne BARADE est née le lundi 17 octobre 1763 à Bordeaux.
Elle est la fille légitime d'Antoine BARADE, tonnelier, âgé de 35
ans et de
Marguerite LOHOBIAGUE, âgée de 28 ans.
Elle épouse le mardi 23 novembre 1784 à Bordeaux
Jean-Baptiste
BOYER,
Financier et célèbre faïencier bordelais, le fils légitime de Martin BOYER.
Ce couple aura deux enfants :
-Jeanne, dite Ninette née en 1793.
-Antoine Alexandre né à une date inconnue.
En 1825 son époux meurt, Jeanne est âgée de 61
ans.
2.1.1.1.1.2 - Sosa : 35
Jeanne-Thérèze BARADE est née le jeudi 8 mars
1770 à Bordeaux.
Elle est la fille légitime d'Antoine BARADE, tonnelier, âgé de 41
ans et de
Marguerite LOHOBIAGUE, âgée de 35 ans. Sa soeur vivante est Jeanne (née en 1763).
Elle épouse le 16 germinal an IX à Bordeaux Pierre SOURGET, commissionnaire de
marchandises, le fils légitime de Jean SOURGET et de Rose GILLARD.
Ce couple aura quatre enfants :
-Rose Eugénie née en 1802.
-Jeanne Mélanie née en 1807.
-Marie-Thérèze Irma née en 1809.
-Eliza née à une date inconnue.
Jeanne-Thérèze BARADE est décédée à une date
inconnue.
Note : "Le même jour (8 mars
1770) a été baptisée Jeanne-Thérèse né(e) de ce jour fille légitime d'Antoine
Barade tonnelier et de Marguerite Loabiadie de St Rémi parrain Martin Barade
marraine Jeanne-Thérèse Darjouze qui ne peut signer. Le parrain a signé."
Archives municipales de
BordeauxGG 801 937.
A l'époque de son mariage,
elle était domiciliée 24, rue Saint-Jean aux Chartrons à Bordeaux.
2.1.1.1.1.3
Martin BARADE voit le jour à une date inconnue.
Il est le fils légitime d'Antoine BARADE, tonnelier et de Marguerite LOHOBIAGUE.
Il épouse le mardi 5 décembre 1780 à Bordeaux Marie MÉTIVIÉ, la fille légitime de Jacques MÉTIVIÉ et de Marie FAURÈS.
Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.
Note : "Martin Barade,
habitant de Saint-Rémy, fils de Antoine Barade et Marguerite Lohobiague, épouse
le 5 décembre 1780, Marie Métivié, fille de Jacques et Marie Faurès. Le contrat
sera passé chez Maître Hazéra. Témoins : Raymond Decour, tonnelier,
Jean-Baptiste Maraignac, négociant, Etienne Lamarque, tonnelier et Pierre
Constantin."
Archives municipales de
Bordeaux GG 692 1919.
2.1.1.1.1.4
Barthélemy BARADE voit le jour à une date
inconnue.
Il est le fils légitime d'Antoine BARADE, tonnelier et de Marguerite LOHOBIAGUE.
Il épouse le 29 frimaire an IX à Bordeaux Ursule LAFFARGUE, la fille légitime de Jean LAFFARGUE et de Jeanne VIAUD.
Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.
Ils se
marient .
Note : "Barthélemy Barade, fils de Antoine Barade
et Marguerite Lohobiague, épouse le 29 Frimaire An 9, Ursule Laffargue, fille
de Jean et Jeanne Viaud."
Archives municipales de Bordeaux.
Génération 8
NOTA : Ce nom disparaît maintenant
de nos généalogies.
Nous en trouverons la suite dans la descendance BARADE (2
1.1.1.1.1.1 Jeanne, dite Ninette , mariée avec Jean-Baptiste François
PELAUQUE-BÉRAUT).
ATTENTION ! Cette base de données n’est pas une
référence ; elle peut contenir des erreurs. Les informations n’y sont
données qu’à titre indicatif et ne sont pas garanties. Pensez à vérifier avec
d’autres sources.
Nous déclinons toute responsabilité pour les
informations que vous n’auriez pas vérifiées auprès de sources autorisées.