Alliances Sourget

 

Chronique familiale de Joannis I

de LOHOBIAGUE

 

 

 

Ils comptent parmi les capitaines de corsaires qui ont le plus marqué l’Histoire du Pays Basque.

 

Les corsaires basques firent du golf de Gascogne un véritable « nid de vipères » au dire des Anglais.

 

Il n’est pas une période de guerre maritime où la côte basque n’ait armé une quantité innombrable de corsaires. Du commencement du Moyen-Âge à 1813, on peut les compter par centaines.

 

Le nombre de prises faites par leurs navires est si élevé que la Chambre de Commerce écrit au député Duvilier, à Paris, de prier « les gazetiers de ne pas en parler, afin de ne pas attirer là-dessus l’attention du gouvernement anglais ».

 

Quelques-uns des corsaires mis à la mer étaient de fort tonnage avec une puissante artillerie et un nombreux équipage, mais c’est l’exception. La plupart étaient de 50 à 100 tonneaux, et on en voit beaucoup qui sont de simples trincadoures sans canon et montées par 8 ou 10 hommes. On comprend que le rayon d’action de ces derniers ne paraît pas être bien étendu et quoique leur audace fût extrême, ils ne pouvaient faire beaucoup de mal à l’ennemi. Cependant certains d’entre eux se distinguèrent, et les noms de leurs commandants jouirent bientôt d’une sorte de célébrité locale.

 

C’est le cas des Lohobiague, tous issus de capitaines de navires, alliées aussi aux importantes familles Haraneder qui ont tant marqué l’histoire de Ciboure et de Saint-Jean-de-Luz.

 

Les recherches effectuées sur les registres de Ciboure et de Saint-Jean-de-Luz, d’une part, et la possibilité de lire les documents anciens, datés de 1600 ou même plus anciens, d’autre part, ont permis à Alfred Lassus, l’historien des corsaires basques, de procéder à quelques recherches sur les Lohobiague. Il précise cependant que, s’agissant des registres de Ciboure, il y aura lieu de verser des larmes en constatant que pour celui allant de 1656 à 1695, s’il reste la reliure, tous les feuillets sont partis en fumée, car un garde champêtre de la ville allumait le feu pour le chauffage avec lesdits feuillets ! Il a cependant vu toutes les minutes des notaires anciens des deux villes, mais il ne lui a pas été possible de tout relever dans les centaines de liasses consultées… D’autres Lohobiague restent à découvrir !

 

 

 

… Mais voici le résultat de nos propres recherches. Il faut avouer qu’elles ont été difficiles

et semées d’embûches :

 

 

L'histoire de Joannis et de ses descendants a été établie sur 15 générations.

 

 

 

Génération 1

 

 

Sosa : 2 272

 

Joannis I de LOHOBIAGUE voit le jour à une date inconnue.

Il est le fils légitime de parents non connus.

 

Il épouse Marie de HIRIGOYEN, la fille légitime de parents non connus.

Ce couple aura trois enfants :

-Marsans I né à une date inconnue.

-Joannis II né à une date inconnue.

-François né à une date inconnue.

 

Joannis I. de LOHOBIAGUE est décédé le lundi 20 décembre 1649.

 

Note : Il reste à trouver l'ascendance de ce Joannis de Lohobiague.

Dans l'acte de mariage, il est dit fils de Miguélénéa de Ciboure. Or, était en 1645, sieur jeune de la maison Miguélénéa de Ciboure, Joannis (dit aussi Bouton) Detcheverry marié à Marie de Hirigoyen. Veuf, il se remaria à Marie Daguerre, veuve de Miguel de Harrabillague. Bouton, de sa première union, eut plusieurs enfants dont Joannis Detcheverry, l'héritier, marié à Marie Despuyeaux, Joannes Detcheverry, marié avec contrat de 1661, à Joanta de Harrabillague Marie Detcheverry, mariée aussi avec contrat de 1661, à Joannis de Harrabillague. Joanta et Joannis de Harrabillague étant fils et fille de Marie Daguerre, deuxième épouse dudit Bouton Detxheverry. Furent témoins à ce double mariage, Marsan I et Joannis II de Lohobiague. Il existait donc un lien de parenté entre les Lohobiague et les Detcheverry de la maison Miguélénéa de Ciboure. Mais quel était ce lien ?

En 1645 Joannis dit Bouton Detcheverry est dit sieur jeune (et non héritier) de cette maison et il a pour épouse Marie de Hirigoyen qui devait, elle, en être l'héritière. Par ailleurs Joannis I de Lohobiague avait aussi pour épouse Marie de Hirigoyen, peut-être native de Miguélénéa et, le 20 décembre 1649, cette dernière était veuve. Dans un acte du 24 mai 1670 (ADPA III E 4403-1) est cité Marsans de Lohobiague, bourgeois et marchand de Ciboure, fils de feue Marie de Hirigoyen. Il testa le 8 juin 1670. Le "dénominateur" commun pourrait être, par suite, cette branche de Hirigoyen, car aucune autre information ne permettrait de justifier que ledit Joannis I de Lohobiague était fils de "Miguélénéa".

Or Joannis I de Lohobiague était beau-frère de Joannis de Harrabillague marié à Marie Detcheverry. Faut-il déduire que Joannis II de Lohobiague et Marie Detcheverry étaient issus de la même mère. Que ladite Marie de Hirigoyen fut épouse en premières noces de Joannis de Lohobiague et en deuxième de Bouton Detcheverry. Ceci pourrait justifier que, lors du mariage du 19 janvier 1687, ledit Joannis II de Lohobiague, époux, était dit fils de Miguélénéa.

D'où, par déduction, au moins trois fils.

Alfred Lassus.

 

 

Génération 2

 

 

1

 

Marsans I de LOHOBIAGUE voit le jour à une date inconnue.

Il est le fils légitime de Joannis I de LOHOBIAGUE et de Marie de HIRIGOYEN.

 

Marsans sera bourgeois et marchand de Ciboure.

 

Il épouse Marie de HARANEDER, la fille légitime de Joannis de HARANEDER et de Marie de LASTIRIE.

Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.

 

Il s'est marié avec contrat du 21 octobre 1656.

 

Note :Nous ne nous sommes pas intéressé à sa descendance.

 

 

2 - Sosa : 1 136

 

Joannis II de LOHOBIAGUE voit le jour à une date inconnue.

Il est le fils légitime de Joannis I de LOHOBIAGUE et de Marie de HIRIGOYEN.

 

Il épouse Marie de LARRALDE, la fille légitime de Pierre LARRÉTÉGUY et d'Isabelle CARACOITZ.

Ce couple aura un enfant :

-Joannis III né à une date inconnue.

 

Note : Il est impossible d'affirmer ce mariage. Dans les registres paroissiaux de Ciboure, les baptêmes ne sont enregistrés qu'à partir du mois de décembre 1637, car les troupes espagnoles avaient occupé d'octobre 1636 à octobre 1637 six paroisses frontalières, dont Ciboure. Les registres antérieurs avaient donc été détruits pendant cette occupation.

 

 

3

 

François de LOHOBIAGUE voit le jour à une date inconnue.

Il est le fils légitime de Joannis I de LOHOBIAGUE et de Marie de HIRIGOYEN.

 

François sera célèbre armateur.

 

Il épouse en 1648 à Saint-Jean-de-Luz Jeanne de HARANEDER, la fille légitime de parents non connus.

Ce couple aura un enfant :

-Joannis V né à une date inconnue.

 

Note : Il s'est marié avec contrat du 23 décembre 1648

Il fit édifier en 1630 la Maison Lohobiague, évoquée dans notre histoire.

 

 

Génération 3

 

 

2.1 - Sosa : 568

 

Joannis III de LOHOBIAGUE voit le jour à une date inconnue.

Il est le fils légitime de Joannis II de LOHOBIAGUE et de Marie de LARRALDE.

 

Il épouse Marie d'ASPOROTZ, la fille légitime de parents non connus.

Ce couple aura un enfant :

-Joannis IV né à une date inconnue.

 

Joannis I. de LOHOBIAGUE est décédé le dimanche 20 août 1684.

 

Note : "Le vingtième jour du mois d'août mil six cent quatre vingt quatre a été enterré dans la sépulture de Chirounéa Johannis de Lohobiague, de Chirounéa, décédé ayant reçu les sacrements de pénitence et d'extrême onction Témoin: Harisillague, bourgeois.".

Archives municipales de Saint-Jean-de-Luz.

 

 

3.1

 

Joannis V de LOHOBIAGUE voit le jour à une date inconnue.

Il est le fils légitime de François de LOHOBIAGUE, célèbre armateur et de Jeanne de HARANEDER.

 

Il épouse en 1704 Marie Sol de HIRIGOYEN, la fille légitime de parents non connus.

Ce couple aura un enfant :

-Marsans II né à une date inconnue.

 

 

Génération 4

 

 

2.1.1 - Sosa : 284

 

Joannis IV de LOHOBIAGUE voit le jour à une date inconnue.

Il est le fils légitime de Joannis III de LOHOBIAGUE et de Marie d'ASPOROTZ.

 

Joannis sera marinier et pilote.

 

Il épouse le dimanche 19 janvier 1687 à Saint-Jean-de-Luz Marie d'ELÇAURDY, la fille légitime d'Alamana (Martin) DELÇAURDY et de Marie JAURÉGUY.

Ce couple aura un enfant :

-Martin né en 1691.

 

Note : Témoins : Joannis d'Elçaurdy, frère de la mariée ; Miguel de Galerie (il faut lire Gaberie, car à Ciboure il y eut un capitaine de navire Gaberie).

 

 

3.1.1

 

Marsans II de LOHOBIAGUE voit le jour à une date inconnue.

Il est le fils légitime de Joannis V de LOHOBIAGUE et de Marie Sol de HIRIGOYEN.

 

Il épouse N... de HARANEDER, la fille légitime de parents non connus.

Ce couple aura un enfant :

-N... née à une date inconnue.

 

Note : Il hérite de la Maison Lohobiague et meurt sans héritier mâle.

 

 

Génération 5

 

 

2.1.1.1 - Sosa : 142

 

Martin LOHOBIAGUE voit le jour le dimanche 11 novembre 1691 à Saint-Jean-de-Luz.

Il est le fils légitime de Joannis IV de LOHOBIAGUE, marinier et pilote et de Marie d'ELÇAURDY, âgée de 31 ans environ.

 

Martin sera maître tonnelier.

 

Il est baptisé à Ciboure, le 13 novembre 1691.

 

Il épouse le mardi 27 novembre 1725 à Bordeaux Marguerite SEMPÉ, la fille légitime de François SEMPÉ et de Catherine POUGET.

 

 

 

 

 

 

 

Contrat de mariage de Martin Lohobiague

 

6e may 1725

LOHOBIAGUE

ST PE

 

Au nom de Dieu Soit (?)

Toute presente et avenir que aujourdhuy sixième du mois de may mil sept cens vingt cinq apres midy. Par devant les notaires royaux à Bordeaux soussignés furent presents Sieur Martin Lohabiague maître tonnelier demeurant au lieu des Chartrons parroisse St Remy fils légitime de feu Jean (c'est Joannis) Lohabiague et Marie Delsordy d'une part et Marguerite Simpé habitante dudit Chartron et parroisse St Remy fille légitime de Sieur François Simpé aussi maître tonnelier et de Catherine Pouget ses père et mère d'autre, procédant le dit Sieur Lohobiague de son autorité comme majeur maître de ses droits et par la puissance paternelle et du consentement de sa mère ainsy qu'il a déclaré et à laquelle il promet faire approuver et valider les présentes à peine de nullité de ses autres parens et amis et ladite Simpé du consentement de ses père et mère icy présens et autres ses parents et amis.

Entre les dits Lohobiague et Simpé promis soy prendre l'un l'autre pour mary épouse et entre eux solenniser le St Sacrement de mariage en face de notre Sainte Mère Eglise Catholique apostolique romaine quand l'un en sera requis par l'autre à peine de lourd dépans et domages et interets. En faveur et en contemplation du dit mariage et pour ayde a en supporter les charges le dit Sempé et la dame Pouget père et mère a la future épouze ont constitué ce conjointement et par moitiée à la demoiselle Sempé leur fille future épouze pour porter en dot au futur époux..... douze linceuls (il s'agit de draps de lit), trois dousaines de serviettes, trois napes, douze essuimains, un lit composé d'un chalit de bois de noyer fonsé haut et bardé avec paillasse matelas, cette brancier (couette?) remplie de plume, une couverte de laine, une contrepointe indienne, une garniture de (?) vert bordé d'un ruban de la même couleur fait a feston, plus un cabinet en bois de noyer à deux portes avec un tiroir au milieu fermant à clefs, une table tornée(?) de bois de noyer plus un vescliaire de bois de sapin, plus huit assiettes quatre plats le tout détain, plus une bassine de cuivre jaune, deux poilons aussi de cuivre jaune de moyenne grandeur. Deux cuilleres, un friquet. Une paire de flanbaux détain, et une autre de fonte, une poille et une grille. Une pèle de fer, un rachaut de cuivre. Une broche un chaufelit de cuivre rouge, une père de fers a lisser, une paire de chenets de fonte. Un miroir de moyenne grandeur à cadre de bois de noyer. Douze cuillers détain. Douze chaises de paille et douze fourchettes dassier (d'acier?). Tous lesquels effets et meubles sont de la valeur de trois cens livres. Et outre les susdits meubles les dits Sepré et Pougé ont constitué à leur ditte fille conjointement et par moitié comme dit en la forme de six cens livres en argent pour la dite future épouze porter en dot au futur époux lesquels meubles et effets lesdit Sempé promettent bailler et délivrer au futur époux quinze jours avant la dite noce et la dite somme de sic cens livres ce promettent la payer au dit futur époux en argent contant à savoir trois cens livres aussi quinze jours avant la noce et les autres trois cens livres un an après l'impartition de la bénédiction nuptiale. Et ce pendant l'interet courra jusque au payement, et en recevant tout les dits susdits meubles et effets et susdite somme de six cens livres le tout constitué sera tenu le futur époux en donner quittance et le tout reconnaitre et assigner comme il les reconnait.

Et assigne dès a présent sur tous (?) chacun de ces biens meubles et immeubles présents et avenir en faveur de la dite future épouze, laquelle dite somme de six cens liards sera propre a la future épouze et de nature d'immeubles et reversible à celle. Et aux (?) de son (?) et legue gaignera le survivant sur lesdits biens du premier décédé la somme de deux cens livres a dagensement (?) de laquelle somme ils se font don et donnation lun a lautre par ces presantes se sont les dits futurs époux associés a moitié d'acquets que Dieu leur faira la grace de faire pendant leur mariage lesquels seront et appartiendront aux enfants qui en seront procréés saufs de lusufruit et jouissance reservé au survivant du total desdits acquets et de pouvoir avantager tels ou tel de leurs enfants que bon leur semblera chacun de sa moitié desdits acquets, et ou il ny auroit denfant pourront chacun desdits epoux disposer de sa moitié d'acquet en faveur de qui bon leur semblera l'usufruit et jouissance néanmoins ré­serve au survivant sa vie durant du total desdits acquets sans estre tenu de donner caution.

Toutes lesdites bagues et autre bijoux qui seront donnés à la future épouze par le futur époux huit jours avant et après les noces seront a elle propre pour en disposer a son plaisir et volonté. Et pour l'execution du contenu cy dessus lesdites partys contractantes ont obligé (suivent quatre lignes que nous n'avons pas su transcrire) appartiendra. Fait et passé au dit lieu des Chartrons en demeure dudit Sempé le dit jour mois et an que dessus. Le dit Sempé père a déclaré ne savoir signer de ce par nous interpellé.

Suivent les autres signatures.

 

 

Acte du mariage de Martin Lohobiague

 

L'an mil sept cent vingt cinq, le vingt septième jour du mois de novembre, après la célébration des fiançailles faites entre Martin Lohobiague maître tonnelier et Marguerite Sempé, tous deux habitants de cette paroisse, après la célébration des bans sans qu'il y ait paru aucune opposition n'y empèchement, les autres formalités prescrites et actuellement observées, je soussigné ayant reçu leur mutuel consentement et leur ay imparti la bénédiction nuptiale en présence de François Boderie, Jean Boderie parrain de l'épouse, Antoine Labat, Joseph Bio, lesquels témoins informés des peines portées par les déclarations du Roy contre ceux qui attestent faux dans les faits du mariage ont certifié que les époux étaient de la susdite paroisse, (?) catholiques et libres à contracter lesquels ont signé avec moy.

Archives municipales de Bordeaux GG 681 1730

 

 

Martin Lohobiague et Marguerite Sempé auront deux enfants :

-Marguerite née en 1734.

-Jeanne née en 1739.

xxx

Le même jour son épouse Marguerite meurt, Martin est âgé de 47 ans.

 

Martin LOHOBIAGUE est décédé le dimanche 6 septembre 1767, à l'âge de 75 ans, à Bordeaux.

Il est inhumé le lendemain à Bordeaux.

 

Note : "Le treizième jour du mois de novembre mil six cent quatre vingt onze a été baptisé par moy curé, Martin de Lohobiague fils de Joannis de Lohobiague, marin de grande passe et de Marie d'Escaurdy (Elçaurdy) sa femme, né avant-hier. Le parrein a été Martin d'Escauroy (Elçaurdy), marinier, et la marreine Marie de Hourgues, par moy curé.

Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.

 

"Martin Lohobiague veuf de. (Marguerite Sempé), âgé d'environ soixante quinze ans, est décédé le six septembre mil sept cent soixante sept et a été inhumé le lendemain dans cette église (Saint Rémi) en présence des soussignés." Suivent des signatures, dont celle de M. Hazéra, vicaire de Saint Rémy.

Archives municipales de Bordeaux GG 687 2399.

 

 

3.1.1.1

 

N…. de LOHOBIAGUE est née à une date inconnue.

Elle est la fille légitime de Marsans II de LOHOBIAGUE et de N. de HARANEDER.

 

Elle épouse N…. de BOQUETON, le fils légitime de parents non connus.

Ce couple aura un enfant :

-Geneviève née à une date inconnue.

 

 

Génération 6

 

 

2.1.1.1.1 - Sosa : 71

 

Marguerite LOHOBIAGUE est née le lundi 22 novembre 1734 à Bordeaux.

Elle est la fille légitime de Martin LOHOBIAGUE, maître tonnelier, âgé de 43 ans et de Marguerite SEMPÉ, âgée de 29 ans.

 

Baptême : Elle est baptisée le 24 novembre 1734 à Saint-Seurin de Bordeaux.

 

 

Acte de baptême de Marguerite Lohobiague

 

L'an mil sept cent trente quatre, le vingt quatre novembre a été baptisée Margueritte fille légitime de Martin Loubiague, charpentier de barriques, habitant des Chartrons, paroisse de St Rémi, et de Marguerite Saintpé, Ses père et mère. L'enfant est née le vingt deux du même mois, a été parrain Joseph Rion charpentier de barriques, habitant des Chartrons, pa­roisse de St Rémi et marraine Marguerite Béjade habitante de Bordeaux, paroisse de Ste Eulalie.

 Archives municipales de Bordeaux GG 765 586 Saint-Seurin

 

 

Sa mère meurt le 1 avril 1739, Marguerite est âgée de 4 ans.

 

Elle épouse le mercredi 27 octobre 1756 à Bordeaux Antoine BARADE, tonnelier, le fils légitime de Barthélémy BARADE et de Catherine TOUPIN.

Ce couple aura quatre enfants :

-Jeanne née en 1763.

-Jeanne-Thérèze née en 1770.

-Martin né à une date inconnue.

-Barthélemy né à une date inconnue.

 

Le 11 septembre 1790 son époux meurt, Marguerite est âgée de 55 ans.

 

 

Décès :

 

 

Le dit jour, il a été remis un procès-verbal fait par le commissaire aux décès duquel il résulte que Marguerite Lohobiague, âgée d’environ quatre vingt six ans, native de Bordeaux, célibataire (c’est faux, elle est veuve), fille de défunts Lohobiague, tonnelier, et Marguerite Sempé ; est décédée ce matin à six heures, rue de la Trésorerie n° 82 : D’après la déclaration des sieurs Barthélemy-Eusèbe Barade et Jean-Baptiste Pélauque, secrétaire de l’administration des hospices, même maison, témoins majeurs, qui ont signé le dit procès-verbal, déposé aux archi­ves de la mairie, division de l’État civil.  

Archives municipales de Bordeaux 3E 90 1123

 

 

2.1.1.1.2

 

Jeanne de LOHOBIAGUE est née le dimanche 29 mars 1739 à Bordeaux.

Elle est la fille légitime de Martin LOHOBIAGUE, maître tonnelier, âgé de 47 ans et de Marguerite SEMPÉ, âgée de 34 ans. Sa soeur vivante est Marguerite (née en 1734).

 

Jeanne de LOHOBIAGUE est décédée le mercredi 1 avril 1739, à Bordeaux.

 

Sa mère meurt le même jour, à la suite de l’accouchement..

 

Note : Elle a été ensevelie avec sa mère.

 

 

3.1.1.1.1

 

Geneviève de BOQUETON est née à une date inconnue.

Elle est la fille légitime de N... de BOQUETON et de N... de LOHOBIAGUE.

 

Elle épouse Dominique, dit Moco de HARANEDER, le fils légitime de Jean-Peritz de HARANEDER.

Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.

 

Note : Elle est l'héritière de la Maison Lohobiague.

 

 

Génération 7

 

 

2.1.1.1.1.1

Jeanne BARADE est née le lundi 17 octobre 1763 à Bordeaux.

Elle est la fille légitime d'Antoine BARADE, tonnelier, âgé de 35 ans et de Marguerite LOHOBIAGUE, âgée de 28 ans.

 

Elle épouse le mardi 23 novembre 1784 à Bordeaux Jean-Baptiste BOYER, Financier et célèbre faïencier bordelais, le fils légitime de Martin BOYER.

Ce couple aura deux enfants :

-Jeanne, dite Ninette née en 1793.

-Antoine Alexandre né à une date inconnue.

 

En 1825 son époux meurt, Jeanne est âgée de 61 ans.

 

 

2.1.1.1.1.2 - Sosa : 35

 

Jeanne-Thérèze BARADE est née le jeudi 8 mars 1770 à Bordeaux.

Elle est la fille légitime d'Antoine BARADE, tonnelier, âgé de 41 ans et de Marguerite LOHOBIAGUE, âgée de 35 ans. Sa soeur vivante est Jeanne (née en 1763).

 

Elle épouse le 16 germinal an IX à Bordeaux Pierre SOURGET, commissionnaire de marchandises, le fils légitime de Jean SOURGET et de Rose GILLARD.

Ce couple aura quatre enfants :

-Rose Eugénie née en 1802.

-Jeanne Mélanie née en 1807.

-Marie-Thérèze Irma née en 1809.

-Eliza née à une date inconnue.

 

Jeanne-Thérèze BARADE est décédée à une date inconnue.

 

Note : "Le même jour (8 mars 1770) a été baptisée Jeanne-Thérèse né(e) de ce jour fille légitime d'Antoine Barade tonnelier et de Marguerite Loabiadie de St Rémi parrain Martin Barade marraine Jeanne-Thérèse Darjouze qui ne peut signer. Le parrain a signé."

Archives municipales de BordeauxGG 801 937.

 

A l'époque de son mariage, elle était domiciliée 24, rue Saint-Jean aux Chartrons à Bordeaux.

 

 

2.1.1.1.1.3

 

Martin BARADE voit le jour à une date inconnue.

Il est le fils légitime d'Antoine BARADE, tonnelier et de Marguerite LOHOBIAGUE.

 

Il épouse le mardi 5 décembre 1780 à Bordeaux Marie MÉTIVIÉ, la fille légitime de Jacques MÉTIVIÉ et de Marie FAURÈS.

Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.

 

Note : "Martin Barade, habitant de Saint-Rémy, fils de Antoine Barade et Marguerite Lohobiague, épouse le 5 décembre 1780, Marie Métivié, fille de Jacques et Marie Faurès. Le contrat sera passé chez Maître Hazéra. Témoins : Raymond Decour, tonnelier, Jean-Baptiste Maraignac, négociant, Etienne Lamarque, tonnelier et Pierre Constantin."

Archives municipales de Bordeaux GG 692 1919.

 

 

2.1.1.1.1.4

 

Barthélemy BARADE voit le jour à une date inconnue.

Il est le fils légitime d'Antoine BARADE, tonnelier et de Marguerite LOHOBIAGUE.

 

Il épouse le 29 frimaire an IX à Bordeaux Ursule LAFFARGUE, la fille légitime de Jean LAFFARGUE et de Jeanne VIAUD.

Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.

 

 Ils se marient  .

 

Note : "Barthélemy Barade, fils de Antoine Barade et Marguerite Lohobiague, épouse le 29 Frimaire An 9, Ursule Laffargue, fille de Jean et Jeanne Viaud."

Archives municipales de Bordeaux.

 

 

Génération 8

 

 

NOTA : Ce nom disparaît maintenant de nos généalogies.

Nous en trouverons la suite dans la descendance BARADE (2 1.1.1.1.1.1 Jeanne, dite Ninette , mariée avec Jean-Baptiste François PELAUQUE-BÉRAUT).

 

 

 

 

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