Les PICOU, PICOU DELISLE PICOU de L’ISLE
La famille PICOU et les débuts des Abymes puis de Pointe à Pitre
La famille PICOU est connue dans l’histoire de Pointe-à-Pitre pour un long procès au moment du développement de la ville sur une partie du terrain dont elle avait la concession depuis l’époque où se constituait le quartier des Abymes.
Le premier
du nom, Pierre, fils de Bertrand, venait de Donzac en Condomois (Tarn-et-Garonne).
D’abord habitant de Saint-François, il s’était établi au Gosier après son
mariage, le 11 août 1716, avec Anne Garet, native de ce quartier, fille de
Guillaume et de Marguerite Elisabeth Georget. Il entrait ainsi dans une des
premières familles de
En 1671,
Marguerite Faulque est remariée avec Mathieu Lenoir, marchand né à Dieppe
vers 1620, avec qui elle demeure au Grand Cul de Sac, avec quatre enfants,
trois garçons et une fille, dont au moins trois sont de son premier mariage.
Nous apprenons par le recensement de 1687 qu’elle était de
L’aîné
des enfants Garet, prénommé Guillaume comme son père, s’établit en Grande
Terre, au Gosier, en épousant la veuve catholique de François Renard qui y
était établi avec sa femme en 1671. Cette Marguerite Elisabeth Georget, née
à Capesterre, est aussi d’une famille des débuts de
Les Picou et Picou Delisle pendant
Sur la liste des "personnes prévenues de délits contre-révolutionnaires", on trouve aux Abymes : Picou, Prémarais, planteur ; Picou Bélance, planteur, mort ; Picou de Lîle, planteur et conseiller, au fort.
Sur la
liste des émigrés de
Sur celle
provenant des archives de Victor Hugues (postérieure) figurent, au Port de
La majorité des membres de la famille a donc quitté l’île. Dans le recensement de l’an IV (1796), on ne trouve plus, aux Abymes, que Amédée Picou, habitant, 25 ans, sur l’habitation sucrière familiale séquestrée "Delisle" et, à côté, la veuve Soubiès, Anne Antoinette, qui se donne ou à qui on donne 30 ans alors qu’elle en a 40 ans, avec son fils de 12 ans, Antoine Pierre Soubiès. Sa fille naturelle reconnue et Donatienne Antoinette Picou, qui donnera lieu à un procès avec les héritiers Picou en 1835/41, n’est pas encore née.
En l’an X, la famille fait partie de ceux qui rentrent en Guadeloupe, "invités" par le Consulat à le faire s’ils voulaient récupérer leurs habitations, et dont les chefs de famille prêtent serment de fidélité au gouvernement. Sur la liste, en fructidor X (septembre 1802) figurent, sans doute rentrés ensemble, Alexis Miquel, docteur en médecine, 45 ans, ainsi que Jacques Pierre Picou, 40 ans, et François Nicolas Picou Delisle, 38 ans, représentant donc chacune des deux branches et tous deux célibataires.
Philippe
et Bernadette Rossignol, "Généalogie
et Histoire de