Familles alliées Meynier

 

 

 

Louis BAROT, frère de ma Grand-mère

 

 

05/03/1873 : Naissance à Limoges.

1893 : 1er écrit sous le nom de Barot Forlière étant le nom de sa grand-mère (plusieurs prix dont celui de l’Académie Française).

1897 : Docteur en médecine.

1899/1901 : Médecin des tirailleurs sénégalais.

1904 : Démissionnaire, il s’installe à Angers comme médecin civil. Secrétaire général de l’association républicaine ″Les Bleus d’Anjou″. Texte de La Marche des Bleus  (musique de A.Metzner, compositeur angevin).

1906 : Pièce de théâtre La Chaîne d’Union pièce en 1 acte publié dans la revue socialisteen mai 1906.

21/05/1905 : Initiateur de la Fête universelle de la Paix  (Vive la Solidarité humaine/ Vive la Fraternité des Peuples/Vive la Paix Universelle). Extrait du discours de Louis Barot :

« Je suis d’autant plus fondé à vouloir la Paix universelle que durant les onze années que j’ai servi, j’ai connu la guerre et toutes ses atrocités. Mais j’avoue que les 32 fois que je me suis trouvé en face de l’ennemi je ne me suivi d’autres armes que d’un bâton et de ma trousse de médecin. Après un de ces combats abominables livrés contre des nègres, plusieurs prisonniers avaient été faits. On parlait de les fusiller. Et alors je me suis écrié : « Le 1er Européen qui voudra exercer des violences contre un nègre, je délivre contre lui un certificat d’aliénation mentale. Aux officiers de ma colonne de choisir entre la Cour d’assise et l’asile d’aliénés. Ces théories n’étaient plus de mise dans l’armée. On a plus voulu de moi. »

1912/1914 : Maire d’Angers.

20/09/1913 : 1er baptême civil à l’hôtel de ville d’Angers (les parrains deviennent des protecteurs pamphlet dans Le Cri d’Angers 20/09/1913 :

«  A M. le docteur Barot, maire d’Angers

Toi qui baptises les enfants

Et transformes l’hôtel de ville

En une chapelle civile

Accueillante aux seuls incroyants… » (7 strophes).

12/04/1914 : (Journal de Maine et Loire) Campagne pour les élections législatives : « Maître Maçon, je voudrais qu’il ne dépendit que de moi de fermer les écoles libres où l’on élève les enfants contre la République et contre la France… Je suis, en droit, adversaire du monopole de l’enseignement. En fait, je voudrais que l’on interdise l’accès des grandes écoles et des fonctions publiques à tous ceux qui ne justifieraient pas d’un livret de scolarité laïque… »

11/08/1914 : Part avec son régiment, le 335e d’infanterie dont il est le médecin chef.

24/12/1914 : Lettre dans ″L’Ouest″ 

«  Serait-il vrai que quelques stratégistes en chambre de la douce cité angevine commencent à témoigner un peu d’impatience ? Les guerriers qui vivotent dans les tranchées humides des cafés de la place du Ralliement, qui montent la faction dans un bon lit, qui pour quelques explosions de marmites n’ont que celles d’un pot au feu mijotant longuement, et qui en guise de position ennemie, n’hésitent pas à s’emparer de la taille de leur cuisinière, ces guerriers, dis-je, seraient las de la guerre ! Ils trouvent entre un bock et un 34 à la manille, que nous n’avançons pas assez vite… »

22/11/1915 : Croix de guerre.

Crée des perfectionnements : brancard articulé, pliant, à toile amovible et support brancard mono-roue… Est toujours sur le front en 1ère ligne où il organise un important hôpital d’évacuation. Nommé officier de la Légion d’honneur.

1923/1945 : Président du Syndicat d’initiative – Nombreuses polémiques.

01/06/1939 : Chef départemental de la Défense passive – condamné le 15/02/45 pour collaboration.

21/05/51 : Décès.

Réhabilité par le Général de Gaulle (quand ?).