L'histoire des Huré

 

 

 

ROSALIE HURÉ

 

 

 

 

Rosalie Françoise est la soeur de Pierre Huré, elle est la fille aînée de Jean-François et Jeanne-Marie Lelotte. Elle est née à Belle-Ile-en-Mer (Morbihan) le 5 Germinal An XII (26 mars 1804). Belle-Ile dépendant de la mairie de Calais.

 

 

Du Cinq Germinal An Douze de la République française aux trois heures après midi.

ACTE DE NAISSANCE de Rosalie Françoise Huré, née ce jour a sept heures du matin en cette ville, maison du citoyen Combier boulanger, fille de françois huré Sous Lieutenant au Seizième Régiment d’Infanterie Legère en garnison en cette ile absent pour cause de service militaire, et de jeanne marie Le Loth son épouse, demeurant en cette ville ; Le sèxe de l’enfant est feminin,

Premier temoin Joseph Gerenton Capitaine agé de quarante deux ans ; Second temoin, Francois Brunet, Sous lieutenant agé de trente trois ans ; tous deux au Seizième Régiment d’infanterie Legère.

Sur la Réquisition (à) nous faite par julie maguero sage femme de la commune en labsence du père de (l’)Enfant constaté par nous maire de la commune du palais, faisant fonction d’officier public de (l’)Etat civil de la commune du palais susdite. Signé Maguero, Brunet, Geranton, et Spital maire.

 

 

 

extrait de l’acte de baptême

Le cinq germinal, l’an douze, a été par nous soussigné baptisée rosalie-francoise, née hier du legitime mariage de Mr françois huré, sous-lieutenant au 16e regt. d’infanterie légere, absent pour congé, et de dame Jeanne-Marie Lenlote, parain Mr Chrystophe Solz, lieutenant au dit regiment, et maraine dame marie-françoise bodron, femme havrichon qui signent.

 

 

·      Elle a travaillé à l'Institut des sourds-muets.

 

 

Lettre de recommandation de la Duchesse d’Orléans

Madame la Duchesse d’Orléans me charge de vous recommander avec beaucoup d’intérêt, Mme Huré et sa fille qui sollicitent de votre bienveillance deux places de surveillantes actuellement vacantes à l’Institution Royale des sourds-muets. Cette Dame est connue de S.A.R. qui sait que sa fille a déjà exercé un emploi de surveillante dans une pension, et qu’elle même est très capable de remplir un pareil emploi. Le chef de cette estimable famille est un ancien capitaine retraité, qui a honorablement servi son Pays.

Madame la Duchesse d’Orléans apprendrai avec une véritable satisfaction, Messieurs, le succès de la demande que Mme Huré vous a sûrement adressée au nom de sa fille et au sien, et S.A.R. m’ordonne de vous dire qu’elle vous en serait particulièrement obligée.

J’ai l’honneur d’être avec ma haute considération,

Messieurs,

Votre très humble et très obligé serviteur.

Palais Royal, 8 juin 1826                  Le secrétaire du Cabinet de S.A.R.

 

 

·      Elle a été lectrice de Madame Adelaïde et de la Reine.

 

 

Convocation par la Reine

La Reine recevra Madame Huré demain, mercredi, 18 mars, à midi et demie au Palais des Tuileries.

Mr Oudard, a l’honneur de l’en prévenir.

Palais Royal, le 17 mars 1835

 

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Nous possédons dans les papiers de famille quatre autres lettres à peu près similaires, datées du 14 octobre 1834 (convocation chez la Duchesse d’Orléans), 30 novembre 1834 et 4 décembre 1836 (convocations chez la Reine).

 

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Elle est décédée sans alliance à une date qui nous est inconnue.