Alliances Gisclard

 

 

 

LA BIOGRAPHIE DE JEAN JAURÈS

 

 

 

 

Jean Jaurès naît le 3 septembre 1859 à Castres. Il est issu d’une famille de modeste bourgeoisie provinciale. Le père de Jean, Jules Jaurès, est un petit paysan ; son épouse, Adelaïde Barbaza, élève avec beaucoup de conscience leurs deux enfants : Jean l’aîné, et Louis qui deviendra amiral et député républicain-socialiste.

 

Brillant élève, Jean est reçu premier au concours d’entrée à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, dont il sort agrégé de philosophie.

 

Jaurès, devenu rapidement maître de conférence à la Faculté de Toulouse, ne conçoit pas alors d’autre rassemblement que celui des républicains. Tenté par la carrière politique, il est élu député du Tarn aux élections de 1885.

 

Battu en en 1889 dans le cadre du scrutin d’arrondissement, Jaurès reprend son enseignement à la Faculté de Toulouse. Il est reçu docteur en philosophie en 1892 avec sa thèse principale De la réalité du monde sensible  et sa thèse secondaire en Latin. Des origines du socialisme allemand chez Luther, Kant, Fichte et Hegel.

 

Il continue également son activité politique ; depuis 1887, il collabore à la radicale "Dépêche" et il devient conseiller municipal, puis maire adjoint à l’instruction publique de Toulouse 1890-1893. Son expérience, sa connaissance des milieux ouvriers et des militants socialistes, ses travaux et ses recherches l’orientent vers le socialisme. Cette évolution s’achève avec la grève des mineurs de Carmaux.

 

Proche des grévistes, Jaurès milite avec ardeur contre les lois scélérates ou en faveur des verriers de Carmaux, renvoyés par leur patron Rességuier, qui fondent en 1896 la Verrerie Ouvrière d’Albi.

 

Toutefois, c’est avec l’affaire Dreyfus que Jaurès rentre pleinement dans l’Histoire.

 

Jaurès et son Parti Socialiste Français s’engagent en faveur du bloc des Gauches et du gouvernement Combes (1902-1905) qui prépare le vote de la séparation de l’Eglise et de l’Etat (décembre 1905). Réélu en 1902 député du Tarn, il fonde "l’Humanité" en 1904.

 

Jaurès va, les dix dernières années de sa vie, lutter contre la guerre.

 

© D’après l’Historien Gilles CANDAR.