ONOMASTIQUE
L’onomastique recourt à l’étymologie.
L’analyse de l’origine des noms propres permet d’en discerner
la signification première. Ils peuvent évoquer des caractères topographiques
(les
ANGLADE (en graphie occitane normalisée : Anglada) désignait vraisemblablement une parcelle formant un angle, ou encore une maison faisant angle. Du latin angulata, formé sur angulus = angle.
SUR
Pour ceux qui ignoreraient cette coutume, sous l’Ancien Régime, le "de" n’était pas un signe de noblesse. Pour le roturier, la préposition indiquait le rattachement à ce que certains chercheurs ont appelé la maison-souche, car c’est d’elle dont était issue la famille.
Ce patronyme fut adopté et s’est généralisé à partir du XVIIe siècle en général. Mais la préposition fut abandonnée progressivement ; définitivement au début de la période révolutionnaire où elle fut soit oubliée, soit accolée au patronyme.
Pour le noble, la particule se rattache à son ou à ses fiefs. Pour les DANGLADE, il n’existe pas de seigneurie appelée Anglade.
LES DANGLADE
Ce patronyme est très fréquent dans tout le Sud et le Sud-Ouest
de
Il n’a pas été facile de distinguer NOS Danglade de leurs homonymes. Prenons quelques exemples :
· Edouard Ducéré, dans son Dictionnaire Historique de Bayonne publié en en 1911, cite trois fois, page 263, le nom Danglade… Mais seul, le troisième, concerne notre famille.
· Laurent Fordant,
dans Tous les noms de famille de France et leur localisation,
édité par Archives & Culture en 1999, localise, en 1900, dans le Sud-Ouest
de
· GeneaNet, la bible des internautes, livre à nos recherches 688 Danglade. Combien d’entre eux nous concernent ? … 128 seulement. Nous représentons moins d’un cinquième des Danglade ainsi référencés !
· Dans le département de
Pour reconstituer notre propre famille sans y mêler d’homonymes, nous avons oublié les souvenirs des uns et des autres, aussi solides qu’ils nous aient semblé être.
Nous avons compulsé les registres d’état civil, les archives des notaires, ainsi que les archives nationales et départementales.
Nous rappelons que depuis 1539 l’état civil était tenu par le clergé catholique. En 1792, il a été confié aux municipalités, qui en gardent un exemplaire, l’autre étant déposé au greffe du tribunal de grande instance.
Le repérage de nos ancêtres vous sera facilité par une numérotation, inventée en 1676 par Jérôme de Sosa et reprise en 1898 par Stephan Kekule von Stradonitz. Cette méthode consiste à donner un numéro à chaque individu : 1 à la personne dont on établit l’ascendance, 2 à son père, 3 à sa mère, 4 à son grand-père paternel, etc. C’est ainsi qu’en partant de René Danglade pour remonter jusqu’à la onzième génération, nous atteignons le numéro de sosa 1536.
Après avoir ainsi reconstitué d’une façon certaine notre ascendance directe, nous avons cherché à rétablir les fratries avec leur propre généalogie. Ce travail a été fait à l’aide des actes déjà cités, mais aussi des contrats de mariage et des testaments, comme aussi des actes notariés.
Nous pouvons affirmer, sur l’honneur, que cette généalogie est parfaitement exacte.
SUR L’ORTHOGRAPHE DES PATRONYMES
Les noms étaient écrits très différemment suivant la personne qui maniait la plume, et celle-ci pouvait dans le même acte les transcrire de diverses manières. Les Internautes ne devront pas s’étonner de découvrir dans la présente généalogie des différences.