Appendices Danglade

 

 

 

ORIGINE DES TROIS BRANCHES DANGLADE

 

 

Jean-Léon Danglade s’est marié le 7 novembre 1769 à Saubade Lordon. De leur mariage sont issus neuf enfants :

 

1 - Marie,

2 - Martin Aîné, à l’origine de la branche dite des Libournais.

3 - Gracieuse Eloïne,

4 - Jeanne,

5 - Marie Gracieuse,

6 - Martin Cadet,

7 - Marie Françoise,

8 - Jean Baptiste Hilaire,

9 - Jean-Baptiste qui suit :

 

Les Libournais

 

Cette branche a pour origine Martin Aîné Danglade. Il a été baptisé à Bayonne le 1er décembre 1771. Il s’est marié, à Libourne, le 2 nivose an IV à Françoise Lacaze, en famille Franchette. Il meurt à Bayonne en 1849. De leur mariage sont issus trois enfants :

1 - Jean Baptiste,

2 - Hippolyte (écrit dans les actes : Hipolite),

3 - Edouard.

 

La branche de Bardos

 

Jean-Baptiste Danglade est né le 20 novembre 1774. Il s’est marié le 30 ventose An VIII à Marie Lissabe. De leur mariage, sont issus quatre enfants :

1 - Martin Théophile,

2 - Jean Louis Armand, à l’origine de la branche américaine.

                                3 - Jean-Baptiste Hilaire,

4 - Marie Amélia, dite « Amélia », à l’origine de la branche dite de Bardos. Elle est née le 21 octobre 1813.

                                               

Nos cousins d’Amérique

 

Cette branche a pour origine Jean Louis Armand Danglade (qui se fera appeler en Amérique, John Louis Armand Danglade). Il est né à Bayonne le 21 avril 1801.

·       Il est le fils de Jean-Baptiste, évoqué ci-dessus, capitaine de navire corsaire au service de la République, puis de l’Empire, et le petit-fils de Jean Léon Danglade, qui a pris part à la guerre de l’Indépendance américaine.

·       Et de Marie Lissabe, dont le père, Dominique Lissabe, a été, lui aussi, un fameux capitaine de navire corsaire.

Il aurait quitté la France à l’âge de 18 ans pour éviter de devenir prêtre. Une autre version dit qu’il est parti pour se soustraire à la conscription.

Ces versions, qui trouvent leur origine en Amérique, surprennent :

a) L’Inquisition a disparu de France en 1772, or nous sommes en 1817.

b) La conscription comprenait tous les Français depuis l’âge de 20 ans (il n’en avait que 16). De plus, ses parents, notamment sa grand-mère Saubade Lordon, étaient assez riches pour payer un remplaçant.

Quelle qu’en soit la raison, à Bayonne, on perd sa trace.

Il se serait enfui de chez lui en dérobant le portrait de son père qu’il a découpé de son cadre doré, y mettant à la place une vieille image.

Nous savons aujourd’hui, qu’il s’est embarqué à Bordeaux en octobre 1819, arrivant à la Nouvelle-Orléans, Louisiane, en décembre 1819. Il remonta la rivière jusqu'à Cincinnati, Ohio, où il apprit l’ébénisterie.

Le comté d’Hamilton, dans l’Ohio, a été formé en 1790 quand ce secteur était encore instable. La ville de Cincinnati servait de chef-lieu. Le tribunal a connu plusieurs incendies qui ont eu lieu en 1802, 1813, 1814, 1849 et 1884. De nombreuses archives ont été perdues. Dont celles qui nous intéressaient.

John Louis Armand D. a la nostalgie de sa famille, car il nomme sa première fille Amelia. Amélia, c’est le prénom de sa sœur cadette. Tandis que son deuxième fils s’appellera John Hilaire. Hilaire, c’est le prénom du frère qui le rejoindra en Amérique. C’est aussi celui de son grand-oncle, un fils de Jean Léon Danglade et de Saubade Lordon. Sa petite-fille, comme la sœur de son père, mariée à Joseph Verges, sera Eloïne, un prénom que nous n’avons jamais rencontré ailleurs, si ce n’est, quatre générations plus tard, auprès de notre délicieuse cousine Chesnut.

On le croit mort (en mer ?). De ce fait, il n’a pas hérité de sa mère décédée en 1827. C’est son frère Jean-Baptiste Hilaire II qui aura sa part.

Mais il reparaît :

·       Le 14 janvier 1829, dans l’impossibilité de venir en France pour l’occasion, un jugement du tribunal civil de Bayonne, commet Me Casebonne, notaire royal, pour le représenter à la signature d’une procuration.    

·       En mars 1831, le consulat français de Nouvelle-Orléans lui établit un passeport valable un an. Il a été utilisé pour trois allers et retours de la Nouvelle-Orléans à son pays natal. Un visa déclare qu'Armand était retourné à la Nouvelle-Orléans comme passager, après s’être embarqué au Havre.

Il aurait pu escorter des expéditions d’écorce de chêne, du bas de l'Ohio et par les rivières du Mississippi, en Nouvelle-Orléans, vers l’Europe. Mais nous manquons de précisions sur ces traversées entourées de mystère, car, au retour, il devait garder, nous dit-on, une attitude discrète sur ses visites.

·       Le 12 août 1831 il est à Bayonne, où il signe deux actes. Sur ces dits actes, il est qualifié d’ébéniste résidant à Cincinatus (sic).

·       Le 23 mars 1840, il hérite de sa grand-mère Danglade, née Saubade Lordon, mais il sera représenté, à la signature, par son frère Jean-Baptiste Hilaire II. Sur cet acte, il est qualifié de cultivateur.

Le 20 avril 1840, à Switzerland, il a été naturalisé Américain.

En 1870, au recensement fédéral, il est inscrit comme « commerçant en produits alimentaires et fermier ».

Le 25 juillet 1870, il meurt à Vevey, dans la maison de sa fille, Amelia Patton.

Il s’était marié à Anna Maria Beebe (1802-1870), le 18 février 1824.

De leur union sont issus cinq enfants :

1 - Amelia,

2 - Theophile,

3 - Urseline,

4 - John Hilaire,

5 - Timothy C.

 

Le septieme novembre mil sept cent soixante neuf après la publication d’un ban faite au prone de notre messe de paroisse, sans avoir decouvert aucun empechement civil ou canonique, le peuple averti que cette publication tiendroit lieu de trois publications, les parties voulant recourir vers Mons(eigneu)r l’evêque pour la dispense de deux bans, vu la dite dispense duement insinuée et controlée, ont été conjoints en legitime mariage par paroles du présent, Jean Léon Danglade, capitaine de navires, fils du Sr. Jean Léon Danglade et de Marie Dumas, natifs et habitans de cette paroisse et Saubade Lordon, veuve de Claude Sancier, marin, fille du Sr. Pierre Lordon et de Jeanne Paillet, notre paroissienne aussi, auxquelles parties le soussigné a imparti la bénédiction nuptiale exigée dans les ceremonies de l’église, en présence des Srs. Pierre Descandet, de Jacques Lavic, de Baptiste Dauransan, et de Jean Berrau, qui ont signé avec les époux.

Suivent les signatures.