Alliances libournaises

 

 

 

LES BROU de LAURIÈRE

 

 

Parti, au 1 d’argent au chevron de gueules, accompagné de trois croix ancrées d’azur, au 2 d’argent à trois fasces d’azur, et deux lances d’argent en sautoir brochant.

 

De Brou de Laurière, de Lauretie, de Puylaurent, de la Chaise, de la Garenne, de Valeuil, de la Geneste, de Larambaudie, de la Veyssière.

 

Les premiers degrés donnés par Alfred de Froidefond de Boulazac : Armorial de la noblesse de Périgord, sont incertain et demande confirmation : On les trouve dans le recueil des titres de la ville de Périgueux, imprimé en 1755, au chapitre : Liste des nobles citoyens au service du roi, ou morts dans les dernières guerres, ou retirés depuis.

Dans les livres de l’état civil de Périgueux, on trouve fréquemment les noms de Brou, de Lauretie, de Valeuil, avec les qualificatifs de messire, d’écuyer, et de noble citoyen de Périgueux.

Dans les registres de baptême de la paroisse de Saint-Front, le 14 septembre 1777, on voit N. de Brou de Laurière, âgée de trois jours, fille de messire Jean de Brou de Laurière, qualifié noble citoyen de la ville de Périgueux, et de dame Jeanne de Lambalerie. Son parrain fut messire Simon de Brou, écuyer, seigneur de Loretie, gendarme de la garde du roi, et sa marraine Jeanne-Catherine de Chateauroy, dame de Lambalerie, sa grand-mère.

Dans les même registre de Saint-Front, on trouve deux frères désignés officiers d’infanterie, à la date du 23 juin 1792.

 

Jean Brou, seigneur de Puylaurent. Il épousa par contrat passé devant Maître Robert, notaire à Périgueux, le 24 avril 1734, Marie de Chassaing, demoiselle de Tarratin, fille de Joseph Simon, écuyer, sieur de Ratevoul et de Tarratin, conseiller du Roi, lieutenant assesseur en la maréchaussée générale de Guyenne au département du Périgord, et de Marie Noël du Périer. Ils eurent 5 enfants :

1 – Joseph Simon Brou de Lauretie, né vers 1736. Ecuyer, seigneur de Loretie, ancien lieutenant au régiment de Berry, gendarme de la garde du roi. Il avait épousé en premières noces, le 30 janvier 1769, Catherine de Montozon, demoiselle de Lauretie. Puis en secondes noces, Céleste Thérin de Guérans (ailleurs Guilletrans). Il fit son testament le 5 mai 1784 et mourut le 7 mai 1784, après réception des sacrements, à l’âge de 88 ans, et fut enterré dans le cimetière de Saint-Hilaire. Ils eurent du premier lit deux enfants vivants.

2 – Marie Brou, qui épousa N… Bézenat de Favereille.

3 – Joseph Antoine Brou de Puylaureaux. (Puylaurent)

4 – Jean-Baptiste de Brou de Laurière, qui suit.

5 – Joseph Brou de la Rambaudie.

 

Jean-Baptiste de Brou, écuyer, seigneur de Laurière, et de dame Jeanne Nicolas de Lambalerie, demeurant d’abord à Périgueux, puis à Gorat (Dordogne).

1 – Pierre de Brou, qualifié de messire.

2 – Jean-Baptiste de Brou, qui suit.

 

Jean-Baptiste de Brou, né le 20 avril 1782, baptisé à Saint-Sylvain de Périgueux. Il eut pour parrain son frère messire Pierre de Brou, et pour marraine Marguerite de Montégut.

1 – Joseph de Brou de Laurière, qui suit.

2 – Pierre (dit Paulin) de Laurière, qui sera auteur de la Branche de Cendrieux.

 

Joseph de Brou de Laurière (dit Ferdinand), né à Cendrieux le 18 mars 1811, et décédé à Saint-Mamet en octobre 1889. Il avait épousé le 7 mai 1841 Marie Léontine Laroche, fille de Jean-Baptiste Camille Laroche, avocat demeurant à Périgueux et de Marguerite Desmaison. Ils eurent pour enfants :

1 – Jean-Baptiste Antoine Fernand de Brou de Laurière, qui suit.

2 – Antoine de Brou de Laurière, auteur de la branche de Saint-Mamet, qui suivra.

 

Jean Baptiste Antoine Fernand de Brou de Laurière (dit Fernand), né le 29 juillet 1856 à Saint-Mamet (Dordogne). Il va s’installer et devenir propriétaire à Saint-Céré dans le département du Lot. Il fut inhumé à Saint-Céré. Il avait épousé, le 28 septembre 1881, à Saint-Céré, Marguerite de Pailhas. Il fut le père de 8 enfants qui suivent :

1 – N… de Brou de Laurière, fils décédé en bas âge.

2 – N… de Brou de Laurière, fils décédé en bas âge.

3 – N… de Brou de Laurière, fils décédé en bas âge.

4 – N… de Brou de Laurière, fille sans postérité.

5 – Clotilde de Brou de Laurière, née en 1885, décédée en 1971. Elle épousa le baron Lagarde, propriétaire à Saint-Pardoux-la-Rivière (Dordogne).

6 – Marthe de Brou de Laurière. Elle épousa en premières noces M. Mathieu-Bodet de Saint-Saturnin. Selon Henri Maziol, il était propriétaire à Angoulême, rue du Rampart -de-l’Est.

Probablement, le fils de Pierre Mathieu-Bodet, né le 16 décembre 1816 à Saint-Saturnin (Charente). Avocat à la cour de cassation. Sous la deuxième République, le 14 décembre 1848, il est élu député de la Charente. Il fut nommé Président de l’ordre des Avocats en 1863 en remplacement de Marmier, jusqu’en 1865 où il fut remplacé par Groualle. Il fut sous la troisième République, en 1872, Ministre des Finances pendant 6 mois, cabinet du Général de Clissey. En 1876, il fut réélu, sans concurrent, député de la Charente. En 1877, suite à la dissolution de la Chambre par Mac-Mahon, il ne se représente pas aux élections législatives. Deux années plus tard, il se présente aux sénatoriales de 1879, mais échoue à celles-ci. Chevalier de la Légion d’honneur. Il était Président du conseil Général de la Charente, lorsqu’il décéda, à Paris, le 28 janvier 1911.

Devenue veuve, Marthe épousa en secondes noces Pierre d’Ardailhon de Miramont, ingénieur SNCF, décédé en 1940.
7 – Antoinette de Brou de Laurière, née le 5 février 1889, décédée le 31 août 1968. Elle épousa à Saint-Céré, le 1er juillet 1919, Fernand Maziol, ingénieur ECP (né le 14 juillet 1919?, cette date est très probablement fausse), à Saint-Paul-des-Landes (Cantal), et décédé le 27 novembre 1961.

                a – Henri Maziol, né en 1921 à Angoulême, chez sa tante Marthe, rue Rampart-de-l’Est. Il demeure en 2002 à Montpellier.

8 – Joseph de Brou de Laurière, auteur de la branche de Villars, qui suit :

 

Branche de Villars

(Commune de Mérignac, département de la Charente)

 

La branche de Villars porte «  d’Argent au chevron de gueules, accompagné de trois croix ancrées d’azur »

 

Joseph de Brou de Laurière, né à Saint-Céré (Lot) le 14 février 1893. Chef d’escadron. Chevalier de la Légion d’honneur, décoré de la croix de Guerre 14-18. Il épousa Angèle Marie Jeanne Françoise Alix Martin de la Bastide, née à Parcoul le 7 février 1897, fille de René Martin de la Bastide, chevalier de Malte, propriétaire du château de Parcoul en Dordogne, et de Catherine de la Roque-Ordan. Pendant la seconde guerre mondiale, au moment de l’exode, il vint s’installer dans le château familial des Martin de la Bastide, à Pressac, commune de Saint-Quentin-sur-Charente, près de Chabanais (Charente). Il fit l’acquisition en 1959 du Logis de Villars-Marange, commune de Mérignac (Charente), de René Martinet (1885-1986). Son épouse décéda le 12 juillet 1960. Joseph de Brou de Laurière décéda le 10 août 1973. Sa sépulture ainsi que celle de son épouse se trouve au cimetière de Moulinars, où l’on peut lire « Brou de Laurière, Terrasson de Montleau, de la Bastide ». Ils eurent pour fils, Bruno qui suit :

 

Bruno de Brou de Laurière, né le 24 octobre 1930, à Paris 17ème. Il demeure depuis 1959, au château de Villars-Marange, commune de Mérignac. Puis en 1973, en hérita, après le décès de son père. Il épousa à Paris 7ème, le 31 mars 1962, Yseult Terrasson de Montleau, fille de Jean Terrasson de Montleau et de Solange de Griffon. Ils eurent pour enfants :

1 – Bérangère de Brou de Laurière, née le 2 novembre 1963 à Angoulême, a épousé le 23 août 1968, à Mérignac, Antoine Levent, né le 29 mars 1960 à Neuilly-sur-Seine, fils de Henri Levent et d’Anne Gaudry. Les armes de la famille Levent, sont :

 

« Ecartelé, au 1 et 4, tiercé en fasce : 1 de gueule à un soleil naissant d’or, 2 d’argent, 3 d’Azur à trois étoiles, posée en 2 et 1 ; aux 2 et 3, échiqueté d’or et d’azur de 6 tires, à l’écusson de gueules brochant en abîme »

 

Ils eurent pour enfants :

                a - Alix Levent, née le 30 juin 1987 à Soyaux (Charente).

                b - Charles-François Levent, né le 25 janvier 1990, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

                c - Astrid Levent, née le 1er février 1991, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

 

2 – Eléonore de Brou de Laurière, épousa le samedi 7 septembre 1991, en l’église Saint-Pierre de Mérignac, Jacques Leissègues de Pennayeun, né le 8 septembre 1962 à Rennes, dans le département d’Ille-et-Vilaine. Fils de Michel Leissègues de Pennayeun, et de Jacqueline Dorange. Ils eurent pour enfants :

                a - Tristan Leissègues de Pennayeun, né le 13 juillet 1992 .

                b - Stanislas Leissègues de Pennayeun, né le 14 novembre 1994 à Paris.

 

3 – Hortense de Brou de Laurière, née le 9 juillet 1968 à Angoulême, a épousé le 24 juillet 1993, à Mérignac, Jean-Lin Lacapelle, né le 17 avril 1967 à Lyon. Fils de Gérard Lacapelle, et de Marie-Thérèse Coudert. Le château de Verdon, en Dordogne, demeure la propriété de la famille Lacapelle. Ils eurent pour enfants :

                a - Diane Lacapelle, née le 3 juillet 1994, à l’Isle-d’Espagnac (Charente).

                b - Louis Lacapelle, né le 14 novembre 1995 à Lille (Nord).

                c - Geoffroy Lacapelle, né le 24 mars 1998 à Massy (Essonne).

                d - Philippine Lacapelle, née le 28 mars 2000 à Orléans (Loiret).

 

4 – Alexandre de Brou de Laurière, qui suit :

 

5 – Tristan de Brou de Laurière, né en 1976.

 

Alexandre de Brou de Laurière, né en 1971. Il a repris le domaine agricole et viticole familial, il épousa Sophie Valentin-Dulac, fille de Philippe Valentin-Dulac, et de Sabine de Peyrelongue (que nous allons retrouver dans l’histoire et la généalogie des Peyrelongue). Il demeure avec son épouse au château de Villars-Marange à Mérignac. Ils eurent pour enfants :

                a - Mathilde de Brou de Laurière, née le 4 août 1998.

                B – Hugo Marue Joseph de Brou de Laurière, né le vendredi 13 septembre 2002 à Cognac (Charente).

 

Branche de Cendrieux

(Dordogne)

 

Pierre (dit Paulin) de Brou de Laurière, né à Cendrieux le 4 mai 1815. Il fit des études de médecine à Paris, où il présenta en 1839 sa thèse nommée « Questions sur diverses branches des sciences médicales ». Ses études terminées, il fut médecin. Il décéda en 1850, sur sa sépulture à Cendrieux, on peut lire : « Fut bon père, bon époux et le médecin des pauvres ». Il avait épousé Claire Méredieu, née le 28 septembre 1821 et décédée le 5 janvier 1910. Elle est inhumée à Cendrieux.

 

Paulin (ou Marie Antoine) de Brou de Laurière, né à Cendrieux le 17 décembre 1849. Il fit ses études de médecine à Paris, où il soutien sa thèse nommée « Contribution à l’étude et au traitement de la chorée ». Docteur en médecine, médecin chef de l’asile des vieillards, du lycée, des prisons. Officier de l’Instruction publique, conseiller municipal de Périgueux  de 1887 à 1894. Maire de Cendrieux et conseiller général en 1896. Epousa Cécile Daubrée, dont la famille possédait, entre autres, le château de Reynats, Chancelade, et une belle fortune reposant sur une forte participation au capital de Michelin. Eleva un hôtel particulier situé aujourd’hui en retrait, 7 avenue Pompidou à Périgueux. Si les plans sont d’un architecte bordelais, c’est un entrepreneur de Cendrieux, Paul Peloux, qui le construisit.

 

Pierre Paulin Marcel Paul de Brou de Laurière (1895) Périgueux.

 

Pierre Patrick de Brou de Laurière, né en 1928 à Périgueux.

 

Patrick de Brou de Laurière, propriétaire de Seignouret & Cie (famille que nous étudions dans le chapitre intitulé : Les Flinoy). Il demeure 7, avenue Pompidou à Périgueux. Passionné par les anciennes voitures, dont il possède une très belle collection, il participa à de nombreux concours automobiles, et notamment au Louis Vuitton Classic, parc de Bagatelle, les 9 et 10 septembre 2000, dans la catégorie 7, « Les irremplaçables ». Il est propriétaire du château de Rossignol à Chalagnac (Dordogne).

 

Branche de Saint-Mamet

(Dordogne)

 

Antoine de Brou de Laurière, officier de cavalerie, demeurant à Saint-Mamet, épousa Melle de Mardigny. Ils eurent pour enfants :

                a - René de Brou de Laurière, qui suivra

                b - Jeanne de Brou de Laurière, qui épousa Charles Hédelin.

 

René de Brou de Laurière, propriétaire d’un domaine de 200 hectares à Pont-Saint-Mamet, sur la commune de Douville (Dordogne). Il soutien en 1904 sa thèse nommée « Le domaine de Saint-Mamet à l’Institut Agricole de Beauvais, devant MM les délégués de la Société des agriculteurs de France. Il épousa en 1917 Mme Ollivier, née Alice de La Crompe de La Boissière, dont nous allons maintenant retrouver l’ascendance ainsi que la descendance dans l’Histoire et la généalogie des Danglade.

G. Bachelier, suivi de ses sources.