Chronique familiale de Victor AULIACQ
L'histoire de Victor et de ses descendants a été établie
sur 2 générations.
Génération 1
Victor AULIACQ voit le jour à une date inconnue.
Il est le fils légitime de parents non connus.
Il épouse Marie REY, la fille légitime de parents non connus.
Ce couple aura un enfant :
-Louis Victor né en 1755.
Génération 2
1
Louis Victor AULIACQ voit le jour le mercredi 12 mars 1755 à Bayonne.
Il est le fils légitime de Victor AULIACQ et de Marie REY.
Louis sera Capitaine de navires corsaires.
Il épouse Mabille DOUSSEAU.
Il n’y a pas d’enfants connus pour ce couple.
Il épouse en secondes noces, le mercredi 13 juin 1792, à Bayonne Marie DANGLADE, la fille légitime de Jean-Léon DANGLADE et de Saubade LORDON.
Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.
Le treizieme juin mil sept cent quatre vingt douze après la publication d’un ban de mariage faite au prone de notre messe de paroisse dimanche dernier sans qu’il en résulte aucun empêchement civil ni canonique quoique le peuple ait été averti que cette première publication seroit seconde et dernière, les parties ayant obtenu la dispense des deux autres, la cérémonie de l’Eglise observée suivant l’esprit du Conseil de Trente et du consentement des tuteurs du contractant et de la conjointe en légitime mariage par parole du présent Sr Louis Auliacq, capitaine de navire, veuf de Mabille Doussau, et natif et habitant de cette paroisse, fils de Victor Auliacq tailleur et Marie Chatillon son épouse d’une part, et D(emoisell)e Marie Danglade native et habitante de cette paroisse, fille de feu Jean-Léon Danglade, capitaine de navire, et de D(am)e Saubade Lordon, son épouse, auxquelles parties je soussigné vicaire ay enjoint la bénédiction nuptiale.
Note : Il compte parmi les plus célèbres corsaires basques. Certains observateurs n’hésiteront pas à écrire qu’il était le Duguay-Trouin des Basques.
Nous avons sa fiche de service sur les vaisseaux de l’Etat et sur ceux de commerce.
· A partir de 1797, il se livre exclusivement à la course, et commande l’Adour, 180 tx, 16 canons, 141 hommes. De l’armement Basterreche. Une prise en 1797.
· En 1794, il commande la Sans Souci de Bayonne. 110 tx, 144 hommes. Même armement. Prise : l’Europe, capitaine Lemonnier François, menée à La Rochelle, elle était partie de la Nouvelle Orléans avec pavillon espagnol par crainte de rupture diplomatique entre la France et l’Angleterre.
· En 1798, il commande le Hazard, 17 hommes. Armement Jeantheau. Deux prises, l’une avec Auguste, capitaine Dominique Delouard, l’autre la Charlotte.
· En 1798 également, puis en 1804, il commande le Phœnix, 152 tx, 14 canons, 62 hommes. Armement Jeantheau.
· En 1804, ce même armateur lui confie Le Tigre VII, 16 hommes.
· En 1812, il commande le Printemps. Armement Pierre Girons.
Le 14 frimaire an 2, le Conseil Général de Bayonne lui délivre un certificat de civisme. Nous remarquons parmi les signataires au registre : L. Danglade (son beau-père), qualifié de notable.
Le 12 août 1831, Marie Danglade, son épouse, signe une procuration en faveur d’Auliacq.
Lettre du 10 juin 1837 de Jacques Gabarret, demandant à Jean-Baptiste IV Danglade d’aider son beau-frère, Louis Auliacq, qui se trouve dans une situation critique.
Elle est suivie d’une lettre de Louis Auliacq, datée du 24 juin, confirmant son désarroi. Par la lettre ci-dessus de Gabarret nous apprenons que Jean-Baptiste IV donne son accord pour verser, ainsi que chacun de ses frères, une rente annuelle de 150 fr. à ce malheureux.
Nota : La lettre d’Auliacq est intéressante car, bien qu’il ait été un célèbre capitaine de navire elle dévoile un homme presque illettré.
Louis Auliacq sera déclaré tuteur des enfants mineurs de son beau-frère Martin Danglade.
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