Appendices Auschitzky

 

 

 

PAULINE AUSCHITZKY

 

 

Pauline-Johanna-Catharina est née à Hasenpoth le 27 mai 1798. Elle y a été baptisée le 31 mai suivant .

 

Elle avait 5 ans au décès de sa mère et 11 ans seulement à la mort de son père.

 

Elle a été confiée à Carl1 Manteuffel, président du Conseil administratif de l’église d’Hasenpoth. C’est le personnage le plus influent et le plus riche du duché.

 

Il est né le 4 août 1756 et Il décède le 15 septembre 1834. Il était propriétaire des États de Kazdangen, Zilden, etc., en Courlande, mais il possède aussi d’autres propriétés en Pologne et en Russie (quelques 100 000 hectares2, nous apprendra son testament en faveur de Pauline).

 

Sa femme est Catharina-Charlotte von Behr, née le 8 janvier 1765, décédée le 29 juillet 1815. Elle est la marraine de Pauline, qui porte son prénom dans ceux qui lui ont été attribués à son baptême.

 

Ils l’adopteront.

 

L’enfance heureuse de Pauline se partagera entre les deux principaux États de ses parents adoptifs.

 

 

Kazdangen

 

Situé à l’est-nord-est d’Hasenpoth, sur l’Aloxte. 3 168 hectares. Au début du XIXe siècle, il se composait de 2 domaines et 74 fermes.

 

La puissance de l’État de Kazdangen se mesure à son somptueux palais dessiné par Berlitz. Il est entouré d’un immense parc aux plantes exotiques. Il fut édifié par les parents adoptifs de Pauline Auschitzky, des barons allemands, les Manteuffel. Cette résidence seigneuriale - où elle vécut jusqu’à son mariage - est maintenant occupée par une école d’agriculture.

 

Histoire : L’État doit son origine dans l’attribution à Wigaud, de 8 Haken (Ulialen) par l’Ordre des chevaliers teutoniques en 1350 ; puis à Henricus, dit Geysteven, des autres terres de Passexten et Akmenwalke, comme vassaux.

·   En 1392, les fils de Wigaud se voient enfin concéder Kazdangen par le maître de l’Ordre. Il leur appartint jusqu’en 1393, avant d’être annexé au chapitre de Pilten.

·   A partir de 1424, Kazdangen est regroupé avec Blendinen, Ulialen et Moditten.

·   En 1563, signature d’un contrat d’indivision : les domaines resteront pendant 13 générations aux 16 propriétaires.

·   En 1650, s’y ajoutent Seemzeem puis Wakaten. En 1652, Kikurn. En 1809, Zilden. En 1813, Coraplen, Alt et Neu-Laschen.

 

La Maison domaniale, au temps de Pauline Auschitzky, était de style classique (voir reproduction ci-dessus). Elle sera détruite en 1905 et reconstruite à l’identique en 1907.

En 1967, Katzdangen devient centre administratif d’une commune soviétique. En 1979, l’état comptait 884 habitants.

 

Propriétaire : De 1533 à 1920, la famille du baron von Manteuffel-Szoge.

 

Politique : A partir de 1393, Kazdangen dépend de l’Ordre des chevaliers teutoniques, puis de l’évêché de Courlande. Jusqu’en 1753, du district de Neuhausen. En 1912, du district d’Hasenpoth. En 1938, Kazdangen devint une commune autonome.

Kazdanga englobe aujourd’hui les domaines de Bleudinen, Kapschenhof, Katzangen, Puhnen, Oldenburg, Walaten, Wangen et Zilden.

 

Eglise : Le temple protestant luthérien est situé à Neuhausen, à 5 km 500.

 

Noms : En 1456, Katstaggen; en 1511, Castangen ; en 1533, Karthagen ; en 1702, Karsdangen ; en 1704, domaines de Castdangen ; en 1753, Kasdangen ; en 1912 Kasdangas, puis Katzdangen, et aujourd’hui Kazdanga.

 

SOURCE : Baltisches Historisches Ortslexikon Bd II.

 

 

Zilden

 

Est situé à 8 km au nord-est d’Hasenpoth. 666 hectares. Au début du XIXe siècle : 11 fermes.

 

Histoire : En 1253, le village de Zilden est mentionné à l’occasion du partage du pays. Mais on ignore depuis quand il y a des fermes. En 1690, Blomberg est à Zilden. En 1809, Zilden est rattaché à Kazdangen.

 

Propriétaire : Depuis cette dernière date, la famille du baron von Manteuffel-Szorge en est propriétaire.

 

Politique : Situé en Courlande, district de Neuhausen. Jusqu’en 1912 Zilden dépendait d’Hasenpoth.

 

Eglise : Le temple protestant luthérien est situé à Neuhausen, à 7 km de là.

 

Nom : En 1253, Zilse ; en 1496, Zchelde ; en 1912, Zildes, puis Zilden. Aujourd’hui : Cildi.

 

SOURCE : Baltisches Historisches Ortslexikon Bd II.

 

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Pauline héritera de ses parents adoptifs :

 

n La volonté de Karl von Manteuffel-Szoge3 faite dans l’État de Zilden, en Courlande, le 15 novembre 1817.

[...]

Pour mon enfant Pauline Auschitzky, qui après la mort de ma femme a déjà eu 1 000 roubles, je laisse 600 roubles d’argent de plus.

[...]

 

Nous avons par ce testament la confirmation que Karl von Manteuffel était bien le père adoptif de Pauline. Il sera souvent le parrain de ses nombreux enfants. Ceux-ci l’appellent : « Grand-Père ». 

 

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Le 23 octobre 1821, Pauline Auschitzky - la richissime héritière - épousera à Hasenpoth, Johann-Friedrich Katterfeld, un pasteur luthérien :

 

 

 

Katterfeld, Dr. Johann-Friedrich, fils du pasteur Traugott-Ephiraim-Friedrich, né à Neuhausen le 4 juin 1794. Etudiant en théologie à Dorpat de 1814 à 1817, fit ensuite un voyage à travers l’Allemagne, la Suisse et la France, et séjourna à Iéna où il devint docteur en philosophie. A son retour, il devint adjoint de son père à Neuhausen et y fut ordonné le 9 janvier 1820. Introduit par la suite, en 1850, dans la fonction. Il mourut le 12 décembre 1869. Il fut d’abord marié à Pauline Jeanette Catherine Auschitzky (= le 26 janvier 1840) fille du pasteur d’Hasenpoth, Friedrich-Ulrich-David Auschitzky. Remarié, le 7 février 1844, à Ottilie Griebel, fille d’un médecin de Libau.

 

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Il descend des Katterfeld in Gotha, une grande famille originaire de Catterfeld, localité située en forêt de Thuringe.

 

En 1608, les archives de Gotha, recensent des soldats de ce nom. Ce nom apparaît sporadiquement dans d’autres villes de Thuringe. A Gotha même, ils sont mentionnés pour la première fois en 1553 : « Hans Katterfeldt, dans la Judengasse (ruelle des Juifs) ».

 

L’ancêtre de la famille étudiée ici est Andreas Katterfeld, un collecteur d’impôts à Gotha. Il se marie en 1614. En 1656, il est maître cordonnier. Son fils, Jéremias, est également cordonnier.

 

Le fils aîné de Jéremias, Georg-Ernst, meurt à Gotha en 1702. Il était compagnon cordonnier. Mais le cadet, Johanus-Gaspar, étudie à Iéna en 1713. Il sera instituteur à l’école des filles de Gotha. Il épouse la fille d’un pasteur.

 

Deux de ses fils étudient la théologie à Halle. L’aîné, Georg-Heinrich, devient pasteur à Sättelstädt, puis à Zealla-Meblis. On ne sait pas ce que devint Johann-Heinrich-Friedrich.

 

 

Trois des fils de Georg-Heinrich étudieront, à leur tour, la théologie. Tandis que le cadet, Georg-Heinrich-Friedrich II, étudie la médecine mais il n’achève pas ses études. Il devient Wundarzt (chirurgien-masseur), avec une large clientèle, d’où conflits avec son gendre, le docteur Sterzing. Sur ses vieux jours, il est maire du village de Mehlis. Il épouse en premières noces la fille unique d’un chasseur. Puis la veuve d’un riche propriétaire de forge. Enfin, la fille d’un compagnon-armurier. Leur fille épousera Schlindler, un fabricant de fusils.

 

Issus de ce troisième lit :

 

·      Rudolph-Hermann. Il apprend le métier d’armurier. Il conduira, en 1848, les révolutionnaires à Zella. De ses trois fils, l’un émigre au Canada, les deux plus jeunes à La Havane.

 

·      Henrich-Wilhelm. Médecin en Courlande. Il épouse à Neuhausen, le 6 décembre 1847, Annette Katterfeld, sa cousine. Leurs enfants naîtront à Schleck et seront baptisés à Neuhausen.

 

·      Johann-Carl est armurier. En 1850, il installe son atelier dans la maison et le terrain achetés par son père à Mehlis, dont il sera, à son tour, le maire. Plus tard, il agrandira son atelier et avec l’aide de ses deux fils, il organisera le transport et la livraison des fusils entièrement fabriqués par eux, sous le nom de ″Karl Catterfeldt″. Ils améliorent cette arme et créent leur propre modèle qui sera breveté. Les deux frères, Hugo et Ludwig, se sépareront en 1902 pour créer chacun de leur côté, leur propre entreprise.


Avant eux, deux oncles sont initialement partis en Courlande comme précepteurs particuliers.

 

·      Trangott-Ephiraim-Friedrich, l’ancêtre qui créa la branche de Courlande.

 

·      Tandis que Gottlieb, crée la branche Werben-Courlande. Il se tourne vers l’agriculture. Son seul fils, Alexandre, est forestier et s’établira en Lituanie. Son petit-fils, Alfred, retourne en Allemagne comme professeur. Deux de ses enfants meurent durant la première guerre mondiale, mais l’aîné, Ludwig, émigre aux U.S.A.

 

Trangott-Ephraim-Friedrich, mentionné ci-dessus, est né le 25 juillet 1760 à Sâttelstâdt. Il meurt à Neuhausen le 7 mai 1850.

Avec son frère August, il fréquente le lycée de Gotha, puis étudie la théologie à Iéna. En 1785, il étudie à Göttingen. En 1789, il part avec son frère cadet, Gottlieb, comme précepteur au domaine de Popen. Il y apprend le letton pour se préparer à prendre place de pasteur, et y fait la connaissance de sa future épouse qui est la gouvernante des Behr.

En 1791, il est adjoint  du pasteur de Neuhausen. Il lui succède en décembre 1796. Il hérite ainsi d’une paroisse rouge et dans un état lamentable, dont il s’occupe durant plus de 50 ans, jusqu’à l’âge de presque 90 ans. Sa voix faible l’empêche de prêcher, il prend donc en 1820 son fils aîné comme adjoint : Johann-Friedrich.

En 1847, il reçoit la Croix d’or de pasteur.

Jardinier passionné, il a introduit la rhubarbe en Courlande, encourage la culture de la pomme de terre - encore rare alors -. En 1797, est planté sur son initiative, un faux acacia.

Son épouse, Konstanze-Regina Dewitz, fille d’un pasteur de Danzig, est très énergique. En 1793, elle sauva la vie de son mari menacé par un lituanien rancunier.

 

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Pauline et Johann Katterfeld auront douze enfants :

 

1 - Carl-Johann-Friedrich, né le 7 août 1822, baptisé par son grand-père paternel le jour de son anniversaire, enregistré le 25 août de la même année.

Les parrains sont :

M. Carl von Manteuffel, de Zilden. Grand-père maternel.

Le comte Graf Johann Lambsdorff, de Laiden.

Le pasteur Traugott Friedrich Katterfeld. Grand-père paternel.

La comtesse von Lambsdorff, de Laiden. Belle-sœur de Pauline Auschitzky (elle est née von Manteuffel).

M. von Behr, de Virginal.

[...]

Le pasteur Wolter, d’Hasenpoth.

Le candidat Bockhorn.

M. Hofrath Katterfeld, dont la femme est née Gattin

[...]

Le docteur Hermann Katterfeld.

Le candidat August Auschitzky

[...]

Les deux grands-mères : Konstanze-Regina Katterfeld et Lotte (Charlotte-Benigna) Auschitzky.

SOURCE :Historisches Staatsarchiv Lettlands. Fund 235. Cote 1. Dossier 213. Page 153.

Livres d’église de Neuhausen. Registre des baptêmes.

 

2 - Karl-Traugott, né le 30 octobre 1823, baptisé et décédé le 6 janvier 1824 [...].

SOURCE :Historisches Staatsarchiv Lettlands.Fund 235. Cote 1. Dossier 213. Page 158.

Livres d’église de Neuhausen. Registre des baptêmes.

 

3 - Annette-Caroline-Constance, née le 28 janvier 1825, baptisée le 4 février.

Parrains :

Konstanze-Regina Katterfeld, femme du pasteur (grand-mère paternelle).

M. Carl von Manteuffel-Szoge, de Ziden (grand-père maternel).

[...]

SOURCE :Historisches Staatsarchiv Lettlands. Fund 235. Cote 1. Dossier 213. Page 161.

Livres d’église de Neuhausen. Registre des baptêmes.

 

Elle est morte le 1er janvier 1901 au domaine Feldheim, près de Doble, acheté de ses économies, avec ses sœurs. Elle a été pendant de nombreuses années, enseignante à Pétersbourg.

 

4 - Traugott-Carl-Constantin, né le 15 août 1826, baptisé le 22 août.

Parrains :

Les grands-parents : Traugott Katterfeld (le plus vieux), pasteur du lieu.

Mme Majorin Suld.

Mme Hofrätin Katterfeld.

SOURCE :Historisches Staatsarchiv Lettlands. Fund 235. Cote 1. Dossier 213. Page 166.

Livres d’église de Neuhausen. Registre des baptêmes.

 

En 1844-45, il avait étudié à Dorbat la philosophie, puis à Pétersbourg. Magister-phil. de l’Université Kasan où il enseigne ; en 1865, il part pour Jaroslav comme professeur de lycée. Il maîtrise si bien les langues anciennes, qu’il écrit de nombreuses œuvres dans ces langues. Bon connaisseur du sanscrit, il entretient des relations étroites avec les intellectuels russes Katkow et Gontjew.

 

Il épouse à Neuhausen, le 26 janvier 1862, Emilie-Henriette Krüger. Leur fille, Johanna, enseignante, vit à RÌga, ainsi que leurs autres enfants : Paula, Emilie et Caroline.

 

Il meurt le 9 mai 1876 d’une maladie du foie.

 

a- Henrich-Hermann-Johann Katterfeld, fils de Trangott-Karl-Constantin, est né à Javoslav le 20 août 1865. Etudes primaires au lycée de Javoslav (Médaille d’or), puis

     il étudie les mathématiques à Pétersbourg. Ingénieur hydraulique dans le Caucase, puis administrateur ferroviaire à Pétersbourg. Durant la guerre de 14-18, il est le

 représentant du Ministère des voies de communication auprès du prince d’Odenburg, chef supérieur du Service d’évacuation et sanitaire de l’armée russe.

 En 1918, il part à RÌga. En 1921, à Berlin. En 1924, à Paris, où il travaille chez « Schneider et Creusot ».

 Il épouse Lydia Vassiliev, orthodoxe grecque, d’où leurs enfants baptisés orthodoxes.

- Sa fille Véra, épouse en 1916 un capitaine de marine et vit à Paris.

- Sa fille Margareth, épouse un lieutenant de hussards.

 

b- Son frère, Wilhelm, né à Javoslav le 4 juin 1869, étudie l’histoire et la philosophie à Pétersbourg. Professeur d’Histoire au lycée de Pétersbourg, puis directeur du

    lycée privé Baginsky. Mais il est monarchiste. Il doit quitter son nouveau poste de directeur du lycée de Savatov.

    Ayant une excellente maîtrise de six langues vivantes, il devient correspondant commercial à Pétersbourg.

    Il est jeté par les bolcheviques dans la prison du fort Peter-Paul où il meurt, le 8 novembre 1919, du typhus exanthématique.

    Il avait adopté pendant la guerre la religion orthodoxe russe et se fait désormais nommer Wladimir Katerow. Il était marié, selon le culte orthodoxe grec, à Sinaida

    Orlow, issue d’une vieille famille aristocratique.

 

c- Son frère Oskar, né à Javoslav, après ses études au lycée de Javoslav, est nommé précepteur en Courlande. Puis fonctionnaire de bureau de poste à

    Pétersbourg. Il étudie l’électrotechnique. Ingénieur en 1900.

 Il épouse Agraphena Jelesin (une orthodoxe grecque), d’où des enfants baptisés orthodoxes grecs.

- Son fils Nicolaï est préparateur au Jardin botanique de Pétersbourg.

- Son fils Wladimir meurt à 18 ans dans l’armée russe.

- Son fils Paul, est étudiant en agronomie.

- Sa fille Véra a une formation en horticulture et vit à Arustadt/Thuringe.

- Son fils Michael fait quatre classes à l’école soviétique des ouvriers et vit avec son père.

d- Enfin, Nicolaï-Manfred Katterfeld, dernier fils de Traugott-Karl-Constantin, né à Javoslav le 5 avril 1873, va au lycée de Javoslav. Puis durant deux ans, il étudie

    les mathématiques à l’université de Pétersbourg. Ingénieur, il est envoyé en 1900, par le Ministère des voies de communication, en Allemagne, Hollande, France

    et Angleterre, par périodes de six mois, afin de compléter sa formation. Il dirige « Bunge & Palaskovky », une grosse entreprise de construction.

    De 1908 à 1913, il est chef d’une entreprise privée dans le Caucase occidental. La malaria l’oblige alors à s’installer dans le nord. Il va à RÌga.

    En 1919, il perd sa fortune à cause des Bolcheviques, et vit depuis 1921 en Lituanie. Sa femme, Sophie von Reichardt, est la fille de l’inspecteur de l’accise4 de

    Lituanie.

 

NOTA : Alors que les descendants de Charles Auschitzky devenaient, en 1828, catholiques, à la même époque, les petits-enfants de sa sœur, Pauline, passaient du protestantisme le plus rigoureux à la religion orthodoxe grecque, puis russe.

 

5 - Johann-Karl-August-Ulrich-Hermann, né le 22 novembre 1827. Baptisé le 30 décembre 1827.

Parrains :

La comtesse Jeanette von Lambsdorff, de Laiden (belle-sœur de Pauline Auschitzky).

M. Carl von Manteuffel, de Zilden (grand-père maternel).

Le pasteur August Auschitzky, de Lipaicken (frère de Pauline).

Le pasteur Hermann Katterfeld, de Preekuln.

« Cet enfant a été baptisé du nom d’Ulrich en honneur de son grand-père, côté maternel ».

SOURCE :Historisches Staatsarchiv Lettlands. Fund 235. Cote 1. Dossier 213. Page 168.

Livres d’église de Neuhausen. Registre des baptêmes.

 

6 - Anna-Charlotte-Emma-Henriette, née le 22 avril 1829, baptisée le 26 juin 1829.

« Cette enfant a été baptisée de ces prénoms en l’honneur de ses tantes qui sont décédées l’une après l’autre. La sœur de ma femme Pauline Auschitzky ; ma belle-sœur ; la belle-sœur du frère de mon père, et l’amie de ma femme Mme Katharina Büttner, née Rahben ».

Parrains :

La comtesse Anette von Lambsdorff, de Laiden.

Sa sœur, Annette-Caroline-Constance.

La comtesse (Konstance) von Lambsdorff, de Laiden.

La comtesse von Simolin, de Perbohnen.

SOURCE :Historisches Staatsarchiv Lettlands. Fund 235. Cote 1. Dossier 213. Page 172.

Livres d’église de Neuhausen. Registre des baptêmes.

 

7 - Karolina-Konstance, née le 18 octobre 1830, baptisée le 12 décembre 1830.

Parrains :

La comtesse5 Karoline von Lambsdorff, de Laiden.

La comtesse5 Anette von Lambsdorff, de Laiden.

La comtesse5 Constance von Lambsdorff, de Laiden.

La comtesse Jeanette von Lambsdorff, de Laiden.

 

Elle meurt à Feldheim le 27 novembre 1899.

 

8 - Charlotte-Sophie-Constanze, née le 8 février 1832, baptisée le 19 mai 1832.

Parrains :

Mme Charlotte-Benigna Auschitzky, veuve du pasteur d’Hasenpoth, grand-mère.

M. le pasteur Traugott Katterfeld, grand-père.

Sophie Vollberg, sœur du père.

SOURCE :Historisches Staatsarchiv Lettlands. Fund 235. Cote 1. Dossier 213. Page 181.

Livres d’église de Neuhausen. Registre des baptêmes.

 

9 - Konstanze-Sophie, née le 2 juin 1833, baptisée le 13 août 1833

Parrains :

La comtesse Konstance von Lambsdorff, de Laiden.

Sophie, femme de N. Vollberg, sœur du frère [...].

La comtesse von Lambsdorff.

Le comte Gustav von Lambsdorff.

Le pasteur Katterfeld (il s’agit d’Hermann), de Preekuln et de Gattin.

Le pasteur Auschitzky (il s’agit d’August), de Lipaicken.

      Le conseiller Katterfeld, de Possen.

SOURCE :Historisches Staatsarchiv Lettlands. Fund 235. Cote 1. Dossier 213. Page 185.

Livres d’église de Neuhausen. Registre des baptêmes.

 

    Elle meurt à Treekuln le 29 mars 1892.

 

10- Johann-August-Nicolaus, né le 20 septembre 1835,

baptisé le 18 octobre de la même année dans l’église de Neuhausen, par le pasteur Traugott Katterfeld, grand-père de l’enfant.

Parrains :

Le pasteur August Auschitzky, de Lipaicken (frère de la mère. Il tenait l’enfant pendant le baptême).

Le pasteur Hermann Katterfeld de Preekuln et de Gemahlin, avec sa femme.

Le comte (Gustav) von Lambsdorff, chambellan et chevalier, seigneur de Laiden.

Le baron Nicolaus von Korff,6 seigneur de Padern.

SOURCE :Historisches Staatsarchiv Lettlands. Fund 235. Cote 6. Dossier 1052. Page 10.

Livres d’église de Neuhausen. Registre des baptêmes.

 

Cet acte est intéressant car il précise que l’époux de Pauline Auschitzky, est docteur en théologie et luthérien.

 

11- Elisabeth-Mathilde-Charlotte-Antonie, née le 10 juillet 1837, baptisée le 13 août.

Parrains:

Elisabeth Katterfeld, femme du prédicateur de Durben.

Mathilde Katterfeld, femme du commandant Katterfeld.

Charlotte (Benigna) Auschitzky, veuve du pasteur Auschitzky, d’Hasenpoth.

SOURCE :Historisches Staatsarchiv Lettlands. Fund 235. Cote 6. Dossier 1052. Page 20.

Livres d’église de Neuhausen. Registre des baptêmes.

 

12- Mathilde-Charlotte-Anthonie, née le 10 septembre 1838. Baptisée le 2 novembre.

Parrains :

Anton Bockhorn, prédicateur d’Edsen.

August Auschitzky, prédicateur de Gramsden.

[...]

SOURCE :Historisches Staatsarchiv Lettlands. Fund 235. Cote 6. Dossier 1052. Page 24.

Livres d’église de Neuhausen. Registre des baptêmes.

 

Elle a été, pendant de nombreuses années, supérieure et co-fondatrice de l’Etablissement Tabot, près de Mittau. Peut-être une école ou un asile d’aliénés (terme trop général, nous dit notre traductrice, pour une bonne interprétation). Elle est morte à Feldheim le 10 février 1920.

 

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Pauline meurt à Neuhausen le 26 janvier 1843 à 11 heures du soir. Elle est enterrée le 5 février à 5 heures de l’après-midi. Elle était âgée de 42 ans.

Cause du décès : maladie nerveuse.

SOURCE : Livres d’église de Neuhausen. Registre des décès.

Fund 235. Cote 1. Dossier 2283. Pages 11 & 12. (liste des décès de 1843).

 

... En 21 ans de mariage, elle a eu douze enfants ! (6 enfants en vie, 6 décédés en bas âge).

 

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Johann Katterfeld se remarie le 7 février 1844 avec Ottilie-Friedrike Griebel, il aura trois autres enfants.

 

Johann Katterfeld, toujours pasteur de Neuhausen, meurt le 12 juillet 1869 au soir. Il sera enterré le 17 juillet, dans le cimetière de son église. Il était âgé de 75 ans.

Cause du décès : catarrhe chronique.

 

SOURCE :  Livres d’église de Neuhausen. Registre des décès.

Fund 235. Cote 1. Dossier 2283. Pages 40 & 41. (liste des décès de 1869).

 

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Ainsi nous venons d’apprendre que Charles, puis ensuite ses enfants, Eugénie, Louis et Paul, ont eu, de leur temps, des cousins très proches à Paris et nous avons tout lieu de penser qu’ils ne le savaient pas...

 

 

Neuhausen

 

 

Nous avons vu que Pauline et sa famille, habitèrent, dès le mariage et jusqu’à sa mort prématurée, Neuhausen.

Qu’était ce bourg, situé à 12 km à l’est/sud-est d’Hasenpoth, d’une surface totale de 183 hectares ?

 

Histoire :

·   En 1253 Walteten est annexé par l’Ordre teutonique de Bandowe. En 1355/62, le village de Walteten dépend de Nova Domus.

·   Avant 1338, le château, un fort typique, avait été édifié par l’Ordre teutonique, mais en 1393, il est échangé contre Memel avec l’évêque de Courlande, village et domaines compris.

·   En 1583, siège de l’évêché, conquis par la Pologne.

·   1704/53. Neuhausen. Le domaine ducal de Neuhausen, propriété du capitaine Behr, est mentionné en 1704, ainsi qu’un soi-disant domaine N. possédé par le lieutenant Stromberg.

 

Propriétaires : Jusqu’en 1393, l’Ordre teutonique. Puis jusqu’en 1583, l’évêque de Courlande, plus tard ducal, à la fin, royal.

 

Politique : Courlande, Amt Neuhausen. Aux environs de 1912, commune de Neuhausen.

 

Eglise :

·   Protestante-luthérienne à Neuhausen. Elle est située à 0 km 500 du centre. On ne sait rien sur la construction de la première église. L’église en pierre date de 1792. Elle a été agrandie en 1911. Elle contenait alors 300 places assises.

    Appartint au prieuré de Grobin, avec 9 000 paroissiens, dont 2 000 Allemands (vers 1900).

·   Pastorat de Valtaiku, à 1 km 300, au sud-est. 232 hectares. La date de sa fondation est inconnue. La série des pasteurs débute en 1568.

 

Nom : 1253, village de Walteten, Walteiten ; 1503, Waletetenn ; 1355/62, Nova Domus ;1508, Nygenhusze ; 1561, Nichus ; 1568, Neugenhauss ; 1583, Nyenhuss ; 1702, Nyhusen ; 1912, Waltaiku ; puis Neuhausen. Depuis 1938, Valtaiku, avec les domaines : château de Neuhausen, Elinau, Laiden, Rudden, Segemiten avec Athemek et le pastorat de Neuhausen.

 

SOURCE :  Baltisches Historisches Ortslexikon Bd II.

 



1 - Carl, ou Karl, selon les actes.

2 - A comparer avec la Gironde, le département le plus étendu de France : 99 999 km2.

3 - Carl Manteuffel est un baron balte. Comme ses beaux-parents Behr, il a germanisé son nom, notamment sur les actes administratifs.

4  - Accise : impôt de consommation (encore en usage et Belgique et au Canada).

5 - Dans cet acte, comtesse est écrit en français.

6 -Homme d’Etat russe né à Mittau. Il avait épousé la comtesse Catherine Skavronska, cousine de l’impératrice Elisabeth. Cette princesse le chargea d’aller chercher, en Holstein, son neveu, le duc Karl-Pierre-Ulrich, qui épousa Catherine et devint plus tard tsar sous le nom de Pierre III. Nicolaus Korff gagna les bonnes grâces du duc qui le combla de faveurs. C’était un homme plein d’honneur et d’humilité. « Pierre III, ayant voulu voir Ivan VI, dit le prince A. Galitzin, se transporta un jour, déguisé à Schlusselburg, avec Korff et deux autres courtisans. L’infortuné prince se plaignit à lui des mauvais traitements qu’il essuyait et le supplia à genoux de lui donner pour geôlier le premier officier auquel il avait été confié pendant deux ans. - Comment se nomme-t-il ? lui demanda l’empereur - Korff, répondit le jeune prisonnier, ne se rappelant plus les traits de son surveillant. Présent à cette scène, Korff ne put maîtriser une émotion que partagea Pierre III ». Il a publié un Essai statistique sur la monarchie prussienne, et laissé plusieurs ouvrages manuscrits, entre autres une Histoire contemporaine en dix volumes.