Guillaume ALAUX (1856-1912)
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Elève de Bonnat, Humbert et Gervex à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.
Il fut surtout portraitiste et paysagiste, mais peignit aussi de nombreuses marines. Il était également pastelliste.
Il exposa d’abord au Salon des Artistes Français en 1882. Obtient une mention en 1884, mais quitte cette Société pour faire partie, dès sa fondation, de la Société Nationale des Beaux-Arts dont le premier président fut Puvis de Chavannes. Il y sera successivement membre associé, sociétaire, membre du jury, secrétaire.
Il exposa une ″Jeanne d’Arc″ au Salon de 1888, et à l’Exposition 1900 : deux portraits : ″Maison de Montesquieu à Clairac″ et ″Jetée de Sainte-Marine (Finistère″ qui lui valurent une Médaille d’Or.
La ville de Bordeaux lui achète ″A table″ en 1899 (Musée des Beaux-Arts de Bordeaux). On peut voir ″Sardiniers en pêche″ au Musée de Château-Thierry.
Son œuvre la plus importante a été exécutée pour le cœur de l’église d’Arcachon, construite par son père, Gustave Alaux, et dont son frère Michel venait de terminer les agrandissements (1885).
Nombreuses expositions à Paris, Arcachon, Côte d’Azur, Bretagne et également à Rome, Bruxelles et aux Etats-Unis.
Portraitiste parisien à succès, son atelier du 31 boulevard Berthier à Paris vit défiler de nombreuses personnalités religieuses, politiques et artistiques pendant plus de trente ans.
Grand sportif, c’était un des meilleurs escrimeur et gymnaste du Cercle Vilney. Il fit des croisières à bord de son voilier ″Fantec″ (Bretagne, Côte d’Azur). Il était membre de la Société de Voile d’Arcachon.
Il est resté célibataire.
© J.P. ALAUX, dans ″La dynastie des Alaux″
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