Alliances Alaux

 

 

 

Chronique familiale des LANNES

 

 

 

Jean LANNES, duc de Montebello voit le jour en 1769 à Lectour.

Il est le fils légitime de parents non connus.

 

Jean sera Maréchal de France.

 

Il s'unit avec Pauline ALAUX, la fille légitime de Jean-Pierre, dit Ozou ALAUX.

 

Il n'y a pas d'enfants connus pour ce couple.

 

Ce fils de garçon d’écurie abandonne son travail d’apprenti teinturier pour s’enrôler dans un bataillon de volontaires en 1792. Son courage le rend vite célèbre. Ecarté pour des raisons politiques en 1795, alors qu’il est déjà chef de brigade, il se réengage l’année suivante pour la campagne d’Italie, comme simple soldat. Il est sous les ordres du général Bonaparte, qui le rétablit rapidement au grade de chef de brigade.
Lannes est l’un de ceux qui se précipitent en avant au pont de Lodi (10 mai 1796) pour encourager les soldats à braver l’artillerie ennemie. Le 14 novembre, il reçoit deux balles à de la bataille d’Arcole. Le lendemain, apprenant que la lutte se poursuit, il selle son cheval et se précipite sur le lieu de la bataille, pour tomber bientôt évanoui après avoir reçu un coup sur la tête. Il est encore à Rivoli (14 janvier 1797) deux mois plus tard, à peine remis. Bonaparte, qui a remarqué ses exploits, le cite élogieusement dans son rapport et le nomme général de brigade. Les deux hommes deviennent amis. Lannes ne pourra d’ailleurs pas cesser de tutoyer l’Empereur nouvellement sacré. Après Rivoli, Lannes prend la ville d’Imola. Le pape se décide à conclure un traité. Bonaparte lui dépêche Lannes. Ce dernier, tandis qu’il s’entretient aimablement avec le souverain pontife, rétablit l’ordre dans les Etats pontificaux, notamment par l’arrestation et l’exécution de quelques meneurs.

C’est ensuite la campagne d’Egypte, en 1798. Lannes se distingue particulièrement au siège de Saint-Jean d’Acre, où il est gravement blessé. A Aboukir le 25 juillet 1799, il prend la redoute turque à la tête de deux bataillons. Nommé général de division, il rentre en France avec Bonaparte pour prendre part au coup d’Etat du 18-Brumaire. Le Premier Consul lui confie le commandement de la Garde consulaire. Lors de la seconde campagne d’Italie, à la tête de l’avant-garde, il combat à Montebello et à Marengo. Lors de cette dernière bataille, il contient l’attaque autrichienne durant sept heures.

Il est fait maréchal le 19 mai 1804. Il commande le Vème corps lors de la campagne d’Autriche de 1805 et l’aile gauche à Austerlitz, le 2 décembre. Il participe à la campagne de Prusse en 1806 et bat le prince Louis de Prusse à Saalfeld. Présent encore à Iéna, il y commande le centre de la Grande Armée. Blessé à Pultusk. Il reprend le commandement d’un corps d’armée. Il commande l’avant garde de la Grande Armée à Friedland et résiste pendant quatre heures aux assauts de l’armée russe de Benningsen. En 1808, il est en Espagne où il remporte la bataille de Tudela et dirige le siège de Saragosse. Il est fait duc de Montebello. Il reste en Espagne jusqu’en 1809.

Napoléon l’appelle auprès de lui pour la campagne d’Autriche. Il participe à la manœuvre de Landshut et prend part à la bataille d’Eckmühl. Son corps est présent au siège de Ratisbonne, et il s’empare lui même d’une échelle pour escalader les murs. Un de ses aides de camp parvient à l’en empêcher.
A Aspern, Lannes s’avance sur les troupes de l’archiduc Charles pour les scinder en deux. La manœuvre réussit mais les ponts qui font la jonction entre les deux parties de l’armée française sont rompus. Les hommes de Lannes se retrouvent isolés sous le feu autrichien. Leur chef est au front quand il reçoit un boulet de canon. Transporté sur des fusils vers l’île de Lobau, il est amputé des deux jambes. Pendant six jours, Lannes agonise. L’Empereur vient recueillir ses dernières paroles. Le 31 mai 1809, il succombe à Vienne où il a été transporté. Son corps repose au Panthéon. Lannes est le premier maréchal d’Empire mort au combat.

 

 

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